thesis

Cognition and emotion in normal aging and amyotrophic lateral sclerosis

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Institution:

Aix-Marseille 2

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The great variety of emotional experience can be explained as a function of emotion-cognition interactions. Given that some cognitive aspects decline with age, in parallel to finer degrees of emotional control, the relationship between age and emotionally induced feeling states was examined. Older subjects, compared with younger participants, showed less positive affects and more negative emotions. Since neuropathological conditions, such as in degenerative diseases, present a considerable impact on brain processes, an evaluation of cognitive function and emotional reactivity was undertaken in patients with ALS, compared to matched controls. The evolution of these parameters over a one year period was assessed. ALS patients were significantly more depressed than controls, and depression increased over the study period. While there was no observable change in memory and retrieval non-frontal cognitive functions, a performance deficit linked to frontal executive processing was detected suggesting a very mild defect in cognitive function. These deficits, unlike neuromuscular function and depression, did not aggravate over the period of the study. Emotional reactivity, in spite of some variability that can be best explained in terms of the heterogeneity of patients' profiles, did not differ significantly between ALS patients and controls. The study provides evidence for a mild defect in frontal cognitive processing in ALS patients, that evolves only slowly, if at all, with time. On the contrary, the profile of emotional processing in ALS seems to be affected to some extent

Abstract FR:

La grande variété de l'expérience émotionnelle peut-être interprétée en tant que fonction d'interactions entre des phénomènes cognitifs et émotionnels. Puisque certaines fonctions cognitives déclinent avec l'âge, parallèlement au control émotionnel sur une fine échelle, la relation entre le vieillissement et les états émotionnels induits a été examiné. Les sujets âgés, en comparaison avec des sujets jeunes, ont montré moins d'affects positifs et plus des émotions négatives. Puisque les conditions neuropathologiques, comme dans le cas des maladies dégénératives, présentent une influence considérable sur les processus cérébraux, une évaluation des fonctions cognitives et de la réponse émotionnelle a été entreprise chez des patients atteints de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), en comparaison à des sujets contrôles. L'évolution des paramètres cognitifs et émotionnels a été étudiée sur une période d'un an. Les patients (SLA) ont été significativement plus déprimés que les sujets contrôles, la dépression a augmenté au cours de la période de l'étude. Alors que pour les fonctions cognitives de mémoire (non-frontales), pas de changement a été observé, une performance déficitaire liée à des processus frontaux a été détecté, suggérant un léger déficit des fonctions cognitives. Ces déficits, à l'opposé des fonctions neuromusculaires et de la dépression, n'ont pas été aggravés au long de la période de l'étude. Les réponses émotionnelles, malgré une certaine variabilité qui peut-être le mieuxexpliquée en termes des profiles hétérogènes des patients, n'ont pas été significativement différentes entre les patients (SLA) et les sujets contrôles. Globalement, l'étude a mis en évidence un léger dysfonctionnement des processus cognitifs exécutifs chez les patients atteints de la SLA, qui évolue lentement, avec le temps. Contrairement, le profil émotionnel semble influencé par la maladie à un certain degré