Etude physio-pathologique d'un modèle murin de la maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1A
Institution:
Aix-Marseille 1Disciplines:
Directors:
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La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est la plus fréquente des neuropathies périphériques héréditaires. Sa prévalence est estimée à 1 cas pour 2500 naissances. 75 % des patients CMT sont touchés par la forme 1A, qui se transmet de manière autosomale dominante. Cette pathologie est associée à la duplication d'une région de 1,5 Mb (qui contient le gène PMP22) localisée sur le bras court du chromosome 17 (17p11. 2). Des souris transgéniques porteuses de 4 ou 7 copies surnuméraires du gène PMP22 ont été réalisées par les équipes de C. Huxley et M. Fontès (Huxley et al. , 1996). Sur ce modèle de pathologie humaine, nous avons, par l'utilisation de techniques comportementales non-invasives, cherché à valider ce modèle et à caractériser plus précisément les déficits moteurs qui apparaissaient au sein des deux lignées étudiées. Trois types d'analyses complémentaires ont été menés sur des souris âgées de 2 mois : 1/ Un protocole standardisé de tests cliniques (protocole SHIRPA) a démontré que les déficits étaient concentrés au niveau moteur et sensoriel ; 2/ La mesure de l'activité motrice spontanée a révélé que les principales composantes de l'activité motrice étaient identiques quels que soient les individus considérés et ce malgré la mise en évidence de légères modifications de la marche ; 3/ Des tests moteurs plus spécifiques (analyse des empreintes, mesure de la force d'agrippement, test de la chute, test de la barre tournante,. . . ) nous ont permis d'observer des différences motrices faibles mais cependant quantifiables en fonction du nombre de copies du transgène intégrées par les différentes lignées. Classiquement, la CMT1A est considérée comme une pathologie démyélinisante.