thesis

Le paradoxe de l'épargne : une contribution à l'étude empirique et théorique de la sous-consommation

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Nice

Disciplines:

Abstract EN:

This thesis studies the different conceptions of saving in the economic literature. We set the conceptions of saving by the utilitarist and the neoclassic theories over against the conception of authors who think that under-consumption is possible. Saving is for the neoclassic theory only a delayed consumption. We show the importance of this hypothesis coming from the utilitarist consumption theory for the neoclassic theories of money and growth and also for the interpretations of economic crisis given by the neoclassic authors. At the opposite, the under-consumption theories, think that individual saving is the main causes of economic crisis. We put in evidence that the general theory of j. M. Keynes is an under-consumption theory. And we prove with statistic elements that a structural over-saving can be detected in the developed countries.

Abstract FR:

Cette these etudie les differentes conceptions de l'epargne presentes dans la litterature economique. Elle oppose la conception utilitariste et neo-classique de l'epargne a celle des auteurs partisans de l'existence d'une sous-consommation. L'epargne n'est pour la theorie neoclassique qu'une consommation differee. Nous montrons l'importance de cette hypothese, issus de la theorie utilitariste du consommateur, en ce qui concerne aussi bien la theorie monetaire que les theories de la croissance et les interpretations des crises economiques fournies par les neo-classiques. Au contraire, l'ensemble des auteurs presentes dans le quatrieme chapitre intitule les theories de la sous-consommation souhaite developper l'idee selon laquelle l'epargne individuelle est la cause principale des crises economiques. . Le cinquieme chapitre presente la conception de l'epargne chez j. M. Keynes. Nous montrons que sa theorie est une theorie de la sous-consommation, pour montrer de maniere theorique et statistique qu'un exces structurel d'epargne individuelle constitue un frein au plein emploi des facteurs de production.