thesis

L'orientation géographique des échanges commerciaux de la Chine : analyse de ses déterminants et de la position européenne à partir des modèles de gravité

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Clermont-Ferrand 1

Disciplines:

Abstract EN:

We analyze the geographical distribution of China’s bilateral foreign trade between 1978 and 1994. Conventional statistical measures such as market shares and trade intensity indices are used to evaluate the position of EEC member countries in this context. The intensity of sino-European trade turns out to be quite low. Since these statistical measures do not offer an economic explanation for the observed phenomena, we then apply a gravity model (Linnemann, 1966) to Chinese foreign trade. The simple model is subsequently augmented by additional variables reflecting other structural and political determinants of trade. Estimation is done using both cross-country and panel data. We propose new estimators for the gravity model, which are based on panel data. These estimators improve considerably the performance of our model. According to these results, sino-European trade does not appear to be weak any more, once the determinants of our augmented model are taken into account, I. E. Economic size of partner countries, distance, factor endowments, differences in per-capita income (Linder), openness, colonial past, direct investment in China and exchange rates. Our results are quite robust when confronted with specification changes and disaggregated data (manufactured/non-manufactured goods). We therefore conclude that neither our empirical results nor the model’s theoretical features justify any public intervention in favor of sino-European trade.

Abstract FR:

Nous examinons la répartition géographique du commerce extérieur bilatéral de la République populaire de Chine entre 1978 et 1994. La position des pays de la CEE dans ces échanges est déterminée dans un premier temps à l’aide de critères statistiques conventionnels tels que les parts de marché et les intensités de commerce. Nous constatons une intensité assez faible des échanges sino-européens. Comme ces mesures statistiques n’offrent pas d’explication économique, un modèle de gravité (Linnemann, 1966) est ensuite appliqué aux échanges chinois, tout d’abord sous sa forme simple, puis amendé par des variables qui reflètent d’autres déterminants structurels et politiques des échanges. Les estimations économétriques sont successivement faites sur données transversales et de panel. Nous proposons de nouveaux estimateurs pour le modèle de gravité sur données de panel. Ces estimateurs améliorent considérablement la performance du modèle. Selon ces résultats, les échanges sino-européens ne semblent plus être particulièrement faibles, compte tenu des déterminants du modèle amendé : taille économique des pays partenaires, distance, dotations factorielles, différence de PIB par tête (Linder), ouverture, passé colonial, investissements directs en Chine et taux de change. Les résultats sont assez robustes relativement aux changements de spécification et aux estimations sur données désagrégées en produits manufacturés/non manufacturés. Nous concluons que ni nos résultats empiriques ni les propriétés théoriques du modèle ne justifient une intervention publique en faveur des échanges sino-européens.