Informations et investissement des entreprises dans le système éducatif : le cas du financement de l'enseignement initial supérieur
Institution:
DijonDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Higher education institutions are looking for new funds and especially from business. There are few theoretical and factual elements to understand the motivations of firms from a theoretical point of view, the financial participation of firms is following becker's theory a human capital investment and especially an investment in information. Indeed the motivations of firms to finance higher education institutions are related to their informative function. By reducing uncertainty, this information improves the worker's productivity. Firms have therefore a great interest in the existence of "good" information before recruiting employees. But the rules which organize the production of information by higher education institutions, give to this information a peculiar shape. This means that information is understandable only by firms which use the same rules to manage their employees. Only such firms will finance higher education institutions. Several hypotheses were tested on an original sample of french firms.
Abstract FR:
Face aux difficultés financières des établissements d'enseignement supérieur, de nouvelles sources de financement sont recherchées et, en particulier, auprès des entreprises. Toutefois, peu d'éléments tant factuels que théoriques sont disponibles pour appréhender les motivations de ces dernières. D'un point de vue théorique, la participation financière des firmes s'analyse, dans le prolongement du travail de becker, comme un investissement en capital humain et plus précisément comme un investissement en information. C'est, en effet, au rôle informatif du système éducatif sur le marche du travail qu'il faut rattacher les motivations de financement des entreprises: en réduisant l'incertitude qui pèse sur le recrutement, l'information ainsi émise permet d'améliorer l'appariement et la productivité des salaries. Les entreprises ont donc un intérêt bien compris a l'existence, en amont de la décision d'embauche, d'une "bonne" information. Toutefois, la production de l'information par le système éducatif se fait selon certaines règles et conventions qui lui donnent une forme particulière. Elle ne sera alors interprétable que par les entreprises qui font référence a des règles compatibles pour gérer leurs salaries. Ce sont ces entreprises qui décideront de financer le système éducatif. Les hypothèses formulées sont testées sur des données originales collectées directement auprès d'entreprises françaises dans le cadre de leur contribution a la taxe d'apprentissage.