thesis

Entreprise et gestion de la main d'oeuvre vieillissante : organisation, discrimination

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The disadvantageous situation of ageing workers on the labour market questions the economic mechanisms generating this inequality. Our purpose is to contribute to their explanation by a microeconomic analysis of firms' behaviour towards these workers, focused on practices differenciating individuals in the firm : recruitment, training, promotion, lay-off. Discrimination theories are taken as a point of departure. Different models explaining the part played by the firm in the evolution of individual productive characteristics are then used (human capital, tournaments, delayed payment contracts, internal labour market). The consequences of the training and promotion practices pointed out upon recruitment and lay-off practices are finally analysed (parsons, oi and stankiewicz models, delayed payment contracts, internal labour market). To understand the diversity but also the consistency of firms' behaviours, their practices need to be considered simultaneously. Therefore, configurations of practices are built up trough the models previously used, completed by aoki's analysis. Those configurations are then compared to observed configurations in france, using two kinds of data : - monographic date concerning six establishments, gathered in 1993 and 1994; - data derived from the matching of a postal survey on ageing workforce management, carried out in 1991, with emmo-dmmo surveys. Those data, exploitable for 1,112 establishments, are submitted to a principal components analysis, an upward classification and a logistic regression. Nine clusters of establishents are analysed, revealing a strong differenciation of firms' behaviours.

Abstract FR:

La situation défavorable des salariés vieillissants sur le marché du travail conduit à s'interroger sur les mécanismes économiques générant cette inégalité. L'objectif de cette thèse est de contribuer à leur explication par une analyse microéconomique du comportement des entreprises à l'égard de ces salaries, portant sur les pratiques contribuant à différencier les individus dans l'entreprise : le recrutement, la formation, la promotion et la rupture de la relation d'emploi. Les théories de la discrimination sont prises comme point de départ. Différents modèles expliquant le rôle de l'entreprise dans l'évolution des caractéristiques productives des travailleurs sont alors mobilisés (capital humain, tournois, contrats a paiement différés, marché interne). Les implications des pratiques de formation et de promotion mises en évidence sur les pratiques de rupture de la relation d'emploi et de recrutement sont enfin analysées (modèles de Parsons, Oi et Stankiewicz, contrats à paiement différé, marchés internes). Saisir la diversité mais aussi la cohérence des comportements des entreprises nécessité alors la prise en compte simultanée de ces pratiques, d'où la construction de configurations de pratiques à partir des modèles déjà mobilisés, complétés par l'analyse d'Aoki. Ces configurations sont alors confrontées aux configurations observes en France en utilisant deux types de données : - des données monographiques sur six établissements, recueillies en 1993 et 1994, - des données issues de l'appariement d'une enquête postale réalisée en 1991 sur la gestion des salaries vieillissants avec les enquêtes EMMO-DMMO. Ces données, exploitables pour 1 112 établissements, sont soumises à une analyse en composantes principales, une classification ascendante hiérarchique et une modélisation logistique. Neuf catégories d'établissements sont analysées, mettant en évidence une très grande différenciation des comportements des entreprises.