La dynamique de l'emploi et des salaires : un approfondissement de la théorie des cycles réels
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The aim of this thesis is to evaluate what clarifications can bring the real business cycle theory to the analysis of the short run dynamic of employment, labor productivity and real wage. More precisely, the productivity is an advanced indicator of the employment fluctuations, whereas the real wage is a lagged one. In a first chapter, we underline the limits of the canonical real business cycle model in the explanation of the dynamics of these labor market variables. We give then two alternative of modeling the labor market. A first part, constituted by chapter two and three, is centered on the explanation of the short run dynamics of the productivity with rtespect to the employment, usually called productivity cycle. For that reason, interrelated adjustment costs of capital and employment are included in the model studied in the first chapter. The main result of this part is to show the importance of the joint dynamics of capital and labor in the explanation of the productivity cycle. On the other hand, the model studied in the first part does not allow to account for the wage dynamics. The lagged dynamics of the wage with respect to the employment revealed by the stylized facts is not compatible with a walrasian labor market in which the wages instantaneously adjust. In a second part, formed by chapter four and five, non-competitive mechanisms of wage determination are introduced in the model of the previous part. We then show that nomminal wage contracts, or nominal wage adjustment costs combined with the efficiency wage assumption help to account for the lagged dynamics of the real wage with respect to the employment.
Abstract FR:
L'objectif de cette thèse est d'évaluer quelles éclaircissement la théorie des cycles réels peut apporter à l'analyse de la dynamique de court terme de l'emploi, de la productivité et du salaire réel. Plus précisément, la productivité constitue un indicateur avance des fluctuations de l'emploi, alors que le salaire réel en constitue un indicateur retarde. Dans un premier chapitre, nous mettons en évidence les limites du modèle canonique des cycles réels dans l'explication de la dynamique de ces variables du marché du travail. Nous réfléchissons alors aux modélisations alternatives envisageables. La première partie, constituée des chapitres deux et trois, est centrée sur l'explication de la dynamique de court terme de la productivité par rapport à l'emploi, encore qualifiée de cycle de productivité. Pour cela, des coûts d'ajustement croisés de l'emploi et du capital sont incorporés au modèle initialement étudiée dans le premier chapitre. Le résultat essentiel de ce chapitre est de montrer l'importance de la dynamique jointe de l'emploi et du capital dans l'explication du cycle de productivité. En revanche, le modèle étudie dans la première partie ne permet pas de rendre compte de la dynamique des salaires. La dynamique retardée des salaires par rapport à l'emploi que révèlent les faits stylisés est en effet incompatible avec un marché du travail Walrasien dans lequel les salaires s'ajustement instantanément. Dans la seconde partie, constituée des chapitres quatre et cinq, des mécanismes non-concurrentiels de formation des salaires sont introduits dans le modèle de la partie précédente. Nous montrons alors que des contrats de salaires nominaux ou un coût d'ajustement des salaires nominaux combine à l'hypothèse de salaire d'efficience aident à rendre compte de la dynamique retardée des salaires par rapport à l'emploi.