Les entreprises coopératives dans la stratégie générale de développement au Sénégal
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Owing to the disastrous economic situation prevailing in Senegal, we have made an attempt, through this study, to grasp development problems related to farming cooperatives. These were established in 1960 by public authorities with a view to establishing an economic and social development process; unfortunately, they have not been that much of a success after twenty five years of independence. In fact, the cooperative development process set in 1960 and based on specialization in groundnut production could not experience an expansion full enough to engender an improvement of producers' standards of living. The state controlled production system only generated an extrovert growth. Until very recently, the promotion of food crops which should guarantee self-sufficiency in food was not included in the government's more pressing concerns. It has had a determining role to play in this situation, owing to the seizure policy it operated on the cooperative sector. All the more so as the organic relationships between marketing and credit made of cooperative firms mere production structures. The government is deducting the marketed surplus to meet its own operation costs, to the detriment of the agricultural sector. As the time went by, owing to the archaic and discriminatory practice of the agricultural savings system, and the bad pricing of food products.
Abstract FR:
Notre étude que commande la situation catastrophique de l'économie sénégalaise, tente de cerner la problématique de développement à travers les entreprises coopératives agricoles. Et, ces dernières sur lesquelles les pouvoirs publics ont table des 1960, pour engendrer un processus de développement économique et social, sont mal en point après plus d'un quart de siècle d'indépendance. En effet, le développement coopératif entrepris en 1960 et, fonde sur la spécialisation arachidière pour une meilleure insertion dans le commerce international, ne pouvait connaitre un véritable essor à permettre l'enlèvement du niveau de vie des producteurs. L'étatisation de la traite n'a servi en fait qu'à assurer une croissance extravertie. La promotion des cultures vivrières devant garantir l'autosuffisance alimentaire, ne faisait pas partie jusqu'à un passe non lointain, des réelles préoccupations de l'état. Ce dernier par sa mainmise sur le secteur coopératif, a dans une large mesure pèse sur sa gestion. Ceci d'autant que le lien organique établi entre la commercialisation et le crédit, a réduit les coopératives à de simples structures de production. Et on assiste à un prélèvement par l'état du surplus commercial à des fins de dépenses de fonctionnement de son appareil, au détriment du secteur agricole. C'est ainsi qu'au fil du temps, vu les caractères archaïque et discriminatoire du système du crédit agricole, par ailleurs le mauvais prix au producteur pratique - se traduisant par la détérioration des termes de l'échange revenu.