Pour une analyse politico-économique du phénomène syndical
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Current theories of trade-unions are completed by using a politico-economic analysis of their behaviour and their political impact. The methodology remains an orthodox micro-economic ones. The introduction of political factors helps to overcome most of previously unsolved problems and to improve the explanation of the evolution of trade unions special stress is put on the explanatory power of political factors. In a first step the few theoretical acquired knowledge on this topic is summarised, in a second step an original empirical study of the french data is developed. The use of pooled data allows the study of the support granted to some of the main french unions (CGT, CFDT, FO, and CGC) and for non-unionised candidates during social elections, for 22 regions and from 1971 to 1991. The study comes to the conclusion that, taking into account the politico-economic dimension of trade-unions is theoretically and empirically crucial and strongly confirms the idea that the current economic analysis of trade unions is no longer sufficient.
Abstract FR:
La thèse a pour objectif une analyse politico-économique du phénomène syndical, qui complète la théorie existante par la prise en compte de la dimension politique du syndicat. Sans s'écarter de l'analyse économique orthodoxe du phénomène syndical, il est fait la démonstration du bien-fondé d'une analyse économique du syndicat. Apres l'approfondissement des acquis théoriques de nature micro-économiques, puis de nature macro-économiques, les points faibles rémanents conduisent à envisager une intégration des facteurs politiques et à mesurer l'amélioration apportée à l'explication de l'évolution du phénomène syndical. Sur le constat de la pertinence des facteurs explicatifs politiques, une analyse politico-économique du phénomène syndical est envisagée. Elle reprend l'exposé des rares acquis théoriques avant de développer l'étude empirique du cas français. La méthode des données de pooling permet d'étudier l'évolution de la représentativité de quelques-uns des principaux syndicats français (CGT, CFDT, FO, et CGC) et des non-syndiqués, lors des élections sociales des comités d'entreprise, pour les vingt-deux régions françaises sur la période 1971-1991. La démarche empirique innove en partie en retenant l'option de l'endogénéisation de la représentativité syndicale et parvient au constat de la validité et de la nécessité d'une analyse du phénomène syndical qui ne soit plus seulement économique mais désormais politico-économique.