Contributions à l'économétrie de la production bancaire
Institution:
Toulouse 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This thesis studies the econometrics banking production. The empirical evaluations are based on the French banking industry. A survey of the production econometrics in general and the empirical banking finding literature are given in the first part. The second part covers our original contributions the banking production modelling. Firstly we have drawn a traditional study of the French banking production calibrated by a non parametric approach. We have found that the curve of the ray average cost is a u-shaped one with a minimum corresponding to 32 billion francs total asset bank. Secondly, we have elaborated a structural model of the banking production based on the vertical integration. The corresponding empirical study shows that banks exhibits large scale economies of fund gathering. Moreover, the scale economies of the intermediation process are less than those evaluated by the traditional intermediation approach.
Abstract FR:
"Nous nous sommes intéressés dans cette thèse à l'analyse des problèmes relatifs à la modélisation et l'estimation de la production bancaire. Nos applications empiriques ont été effectuées sur le secteur bancaire français. Nous nous sommes limités, dans une première partie, à faire une synthèse de la littérature existante, tandis que la deuxième partie représente nos propres contributions. Ces dernières ont nécessité, tout d'abord, une étude traditionnelle de l'économétrie bancaire sur des données relatives au secteur bancaire français. Nous avons ainsi, pu observer que les petites et grandes banques bénéficient d'importantes économies d'échelle et d'envergure, et que la courbe de coût moyen est en "u". La taille de banque efficiente correspond à une banque dont le total des actifs est supérieur à trente deux milliards de francs. Ensuite, nous avons élaboré un modèle de production bancaire basé sur l'intégration verticale. Nous avons pu constater, qu'une telle modélisation modifie à la fois l'identification et l'interprétation des économies d'échelle de la production bancaire. Nous avons observé qu'en moyenne les banques réalisent d'importantes économies d'échelle de collecte de fonds si bien que les économies que l'on peut attribuer à l'activité d'intermédiation proprement dite sont beaucoup plus faibles que celles généralement mesurées ; il apparait que les études traditionnelles surévaluent ces dernières de presque 40%. "