thesis

Enseignement supérieur et marché du travail : le cas de la France depuis le début des années soixante

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Toulouse 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Since the beginning of the sixties, French higher education system has been deeply transformed. Up to that period, this system used to be elitist and specialized in producing a few types of abilities. Nowadays, it has become massive and able to provide a wide range of specialities. As a consequence, on the labour market, conditions of competition to access to jobs between ways of getting abilities have evolved. As a whole, on the long run the relation between diploma and jobs have remained the same, but if one observe the situation inside sectors, one can see that the degree of substitutability between schooling and on the job training is depending upon the characteristics of firms. In the context of the rising of supply of graduates and bad conditions on the labour market, one can ask the question of overinvestment in higher education.

Abstract FR:

Depuis le début des années soixante, le système français d'enseignement supérieur s'est beaucoup transformé. Longtemps élitiste et cantonné à la production d'un nombre limité de qualifications, ce système s'est massifié et diversifié, proposant aujourd'hui une palette étendue de formations. Cette évolution a bouleversé l'offre de formes et a conséquemment modifié les conditions de la concurrence entre les modes d'acquisition de la qualification pour l'accès à l'emploi. Le processus de diffusion des diplômes dans les systèmes d'emploi apparait complexe : sur la moyenne période, la relation formation-emploi apparait relativement stable, mais, dès lors que l'on se place dans une perspective méso-économique, on observe que le degré de substituabilité entre formation initiale et formation sur le tas est très variable selon le type d'activité concerné. En conséquence, dans le contexte d'une forte croissance de l'offre de diplômes et de dégradation du marché du travail, la question du surinvestissement éducatif se doit d'être posée.