Un monde en mouvement : un régime de la pensée et d'action parmi des réfugiés et rapatriés angolais (camp de Meheba, Zambie)
Institution:
Paris, EHESSDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
O deslocamento populacional — forçado, induzido ou voluntário — encontra-se arraigado nos territórios que hoje compõem Angola e respectivas franjas. A escravatura, o trabalho forçado, a violência e os pesados impostos, o processo de ocupação territorial, as políticas coloniais e outras mais recentes, mas sobretudo os continuados conflitos inter-relacionados, estiveram na base de profundas transformações demográficas. Ao longo do tempo, a incerteza estrutural contribuiu para que o movimento — enquanto constrangimento e estratégia — se consolidasse como condição central na vida das populações locais. Através de métodos etnográficos adaptados ao contexto do terreno, procurei compreender como se articula o movimento de “refugiados” e “repatriados angolanos”. Nesse sentido, e partindo do campo de refugiados de Meheba, Zâmbia, acompanhei directa e indirectamente os respectivos percursos entre a Zâmbia e Angola. O resultado foi a elaboração de um regime de pensamento e de acção, organizado através das unidades socioespaciais envolvidas — a saber, “o campo” (de refugiados), “o mato”, “a cidade”, “a estrada” e “a fronteira”. Tais unidades socioespaciais, cuja substância é produto — e produtora — de eventos, ideias e ideais de (i)mobilidade, constituem o que eu chamo de “horizontes operativos”. Assim, trata-se de compreender o que ocorre nestas unidades socioespaciais, que significados encerram, qual o seu carácter, que identidades form(ul)am, que comportamentos e expectativas (pre-)supõem, e como estimulam e são estimulados pela (i)mobilidade nas suas várias expressões.
Abstract FR:
Le déplacement forcé, in duit et/ou volontaire est profondément enraciné dans les territoires qui aujourd'hui comprennent l'Angola et ses franges. L'occupation coloniale et l'esclavage, la violence, le travail forcé et des taxes élevées, la lutte nationaliste, mais urtout , les conflits interdépendants successifs, ont eu des répercussions démographiques énormes. Au fil du temps, l'incertitude structurelle a contribué à la façon dont le mouvement -en tant que contrainte et stratégie- a été intégré dans le paysage sociale régional. Le camp de réfugiés de Meheba, zambie, a été le point de départ d'une ethnographie en mouvement. En suivant le parcours des réfugiés et des rapatriés angolais entre la Zambie et l'Angola, j'ai essayé de comprendre comment le mouvement était articulé et et perçu. Plus qu'un élément d'analyse, la mobilité est devenue une ressource de recherche; l'élaboration d'un régime de la pensée et d'action structuré en fonction des unités socio-spatiales impliquées, était son résultat. Ces unités socio-spatiales, dont la substance est le produit et producteur d'événements, des idées et des idéaux de (im)mobilité, constituent ce que j'appelle "horizons opérationnels". Dans le présent essai, ce sont le "camp" (de réfugiés), "la brousse", "la ville", "la route" et "la frontière". Par conséquent, c'est mon but d'examiner ce qui se passe dans ces unités, les significations que ces unités ont attaché, ainsi que la nature intrinsèque, les identités qu'ils façonnent et formulent, les comportements et les attentes qu'elles impliquent et prévoient, et comment ils stimulent et sont stimulés par les différentes expressions de mobilité et d'immobilité.