Cacaos fins du Venezuela et marché mondial : l'essor des entrepreneurs chocolatiers-torréfacteurs français dans la chaîne de valeur Bean to bar
Institution:
Toulouse 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The recent rise of chocolate-makers & cocoa-roasters entrepreneurs Bean to bar (from bean to tablet) presents different methods depending on the country. The strategies analysis of those based in France, compared to those who have created superior quality chocolates new markets in United States and Venezuela, reflects their willingness to exploit fine and aromatic cocoa beans (such as those produced in Venezuela). This growth can be interpreted by the business model (BM) approach, each chocolate-maker and cocoa-roaster entrepreneur generate his value proposition with the high-end chocolate manufacture, and by the “hyper-industrial” production system approach, the technologies development enable news production and sale forms (factory-store, e-commerce). It also refers to the knowledge economy current context (intangible capital) and hyperconsumption, consumer demand evolving both in terms of utility (well-being) as well as emotional and experiential (“mieux-être”).
Abstract FR:
L’essor récent des entrepreneurs chocolatiers-torréfacteurs Bean to bar (de la fève à la tablette) présente des modalités différentes selon les pays. L’analyse des stratégies de ceux installés en France, au regard de ceux qui ont créé de nouveaux marchés de chocolats de qualité supérieure aux États-Unis et au Venezuela, montre leur volonté d’utiliser des fèves de cacaos fins et aromatiques (comme ceux du Venezuela). Cet essor peut être interprété par l’approche du business model (BM), chaque entrepreneur chocolatier-torréfacteur construisant sa proposition de valeur avec la fabrication de chocolat haut de gamme, et par celle du système de production « hyper-industriel », le développement des technologies rendant possible de nouvelles formes de production et de vente (fabrique-magasin, e-commerce). Il renvoie aussi au contexte actuel de l’économie de la connaissance (capital immatériel) et de l’hyperconsommation, la demande des consommateurs évoluant tant au niveau utilitaire (bien-être) qu’émotionnel et expérientiel (mieux-être).