Abstract FR:

Cet essai tente de fournir un cadre dynamique permettant d'analyser les relations entre l'investissement direct et les échanges commerciaux. Dans la mesure où la structure des investissements directs a changé avec la globalisation des activités de la firme, l'investissement direct devrait être reconnu comme un instrument de la globalisation des activités de la firme. Cette approche nous permet décaractériser et de catégoriser les différents types d'investissement direct : intégration verticale, intégration horizontale volontaire, intégration horizontale forcée et délocalisation. La structure des investissements directs est ici observée pour les firmes électroniques coréennes. Pour identifier les déterminants du choix de l'investissement direct, nous construisons un échantillon statistique à partir de données collectées auprès des filiales à l'étranger de firmes électroniques coréennes, puis nous spécifions un modèle économétrique représentant la relation fonctionnelle entre les différents modes de filialisation et trois ensembles de variables exogènes : les facteurs spécifiques à la firme, au marché et au produit. Les résultats des régressions confirment que ces variables exercent une influence sur le choix du mode d'investissement de la firme. Les analyses de régression appliquant notre modèle à différents sous-échantillons permettent aussi de vérifier qu'une politique commerciale restrictive est le facteur ayant le plus d'influence pour attirer les investissements directs pour les biens finis par les conglomérats dans les pays développes, tandis que les bas coûts de main-d’œuvre sont le facteur critique d'invitation à investir pour les biens intermédiaires par les PME dans les PVD. Ensuite, nous spécifions plusieurs modèles multi-couches pour couvrir les multiples interactions entre la production à l'étranger et les exportations. Les estimations statistiques montrent que les effets positifs sur les exportations dérivées de biens intermédiaires vers les pays hotes sont suffisamment fortes pour compenser les effets négatifs sur les exportations du pays d'origine de biens finis. Quoique les investissements directs aient certains effets négatifs sur les exportations vers les pays tiers, l'effet net sur les exportations depuis le pays d'origine est marginalement positif. Enfin, les régressions appliquant le modèle aux sous-échantillons montrent que l'intégration