Towards greener societies : nudging behaviour at a country and global scale
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This paper aims to provide an alternative explanation for why countries behave differently with respect to the environment and contributions to global pollution, although they might be quite similar from an economic development point of view. To explore this idea, I use a simple micro-founded model in which individuals derive utility from their own well-being as well as from a moral standpoint. The utility of the latter concept comes from the idea that individuals derive satisfaction from doing ‘the right thing’ (at least to some degree) – or, according to Immanuel Kant, from behaving according to the imperative principle. Being or acting green could fall into the category of such imperative principles. Using these concepts in addition to a simple political framework, I show that two equivalent societies (i.e., societies with the same income, political system, etc.) can reach two different environmental behaviour equilibria. I also locate the means of nudging a society from one equilibrium to another. Although I do not claim that this explanation is the only reason for why countries behave differently, this model provides a very simple rationale for why this could happen.
Abstract FR:
Au cours des dernières années, la question de l’environnement prend de l’importance. A mesure que la population mondiale, ainsi que la consommation d’énergie par habitant, croissent, nous atteignons, à certains égards, les limites planétaires. Actuellement, personne ne doute que le changement climatique qui en résulte est réel et sérieux. Nous observons aussi d’autres problèmes environnementaux dus à l’activité humaine, tels que la surpêche ou la perte de biodiversité. En considérant ces phénomènes, on a l’impression qu’en tant qu’individus ainsi qu’en tant que sociétés , nous ne sommes pas capables de prendre soin de l’environnement dans lequel nous vivons. Nous pouvons constater de grandes différences dans le comportement environnemental des personnes, ainsi que des pays, au travers des leurs politiques publiques mises en place. Bien que les raisons de ces différences aient été étudiées dans la littérature, certaines questions restent à explorer et ce sont elles qui ont poussé mon étude. Les questions auxquelles je tente de répondre structurent les trois chapitres de cette thèse.