L'influence de la dollarisation sur la croissance économique équatorienne : une analyse des processus d'instabilité structurelle
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Abstract EN:
In this work we analyze the incapacity of the dollarization to eliminate the structural imbalance of the Ecuadorian economy resulting from its primary exporting country characteristics. Its exports are in fact mainly concentrated in oil. We consider that a new situation marked by: 1) the international economic crisis which threatens to reduce the prices of commodities; 2) the progressive decrease of the transfer of funds from migrants - one of the main sources of household income-; 3) the increase of government expenditures, in particular the salaries and the public debt charges, which presses more and more on the primary balance and increases the risk of liquidity crisis. This situation rises in a short / médium term horizon the necessity of thinking about the ways to exit of the dollarization regime. This solution will indeed allow to manage the monetary policy in a strategic way, and thus to weaken the impact of shocks on GDP
Abstract FR:
Cette thèse analyse l'incapacité de la dollarisation à éliminer les déséquilibres structurels de l'économie équatorienne résultant d'une configuration primaire exportatrice excessivement dépendante des exportations pétrolières. On considère que face à une nouvelle situation marquée par : la crise économique internationale qui menace de réduire les prix des matières premières ; la diminution soutenue des envois de fonds des émigrants - l'une des sources principales des revenus- ; l'augmentation des charges liées aux dépenses salariales et à la dette publique, qui pèse de plus en plus sur le solde primaire ; le risque de se retrouver dans une situation de crise de liquidité devient menaçant. Ce risque soulève désormais, sur un horizon à court / moyen terme, la nécessité de réfléchir aux voies de sortie de la dollarisation. Cette sortie permettrait en effet de récupérer, de manière planifiée, la maîtrise de la politique monétaire, et donc de mieux amortir l'impact que les chocs pourraient avoir sur le niveau d'activité