Finance informelle et repression financiere dans les pays en developpement : le cas des pays membres de l'umoa (union monetaire ouest africaine)
Institution:
OrléansDisciplines:
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Abstract EN:
The existence of an relationship between economic development and financial development is undeniable ; it is difficult to determine which of the two aspects of development, financial or real is prior to the other, so it would be rather realistic to consider them as interrelated and reciprocal, each one when realised can suitably lead to the other. Nonetheless, the recent dramatic difficulties of the 1980's which faced the african bank systems showed that the african countries have not adapted their financial structures nor pursued the adequate monetary and financial policy to promote the real growth. The financial reform programs instigated by the international monetary fund (imf) and the world bank is financial liberalisation in the framework of the mckinnon-shaw's approach. The empirical test of the applicability of the financial liberalisation theory in the case of five african sub-saharan countries showed that the investment function have a little support of the theory while the real money demand is positively related to the real rate of interest. The implication for monetary policy is that raising the real rate of interest is encouraging for economic growth. In the informal area, the efficacy of informal finance in economic development seemed us mitigated because of the predominance of personalised relations in the emergency of the financial contracts. We finally examine the recent law parmec adopted in wamu's countries which constitutes an attempt to institutionalise the informal finance. It appeared us not sufficient to induce a great mobilisation of informal savings.
Abstract FR:
L'existence d'une relation de cause a effet entre le developpement economique et le developpement financier est indeniable. La profonde crise qui a frappe les systemes bancaires africains au cours de la decennie 80 montre plus que jamais que ces pays n'ont pas su mettre en place les structures et politiques monetaire et financiere adaptees, capables d'engendrer la croissance economique. Les mesures de restructuration envisagees sous l'egide du fonds monetaire international et de la banque mondiale, preconisent la liberalisation financiere, telle qu'elle resulte de l'approche dite neo-liberale dont les fondements theoriques ont veritablement ete lances au debut des annees 70 avec les travaux de mckinnon r. I. Et de shaw e. S. Des resultats des tests empiriques des hypotheses de cette theorie, il decoule que le taux d'interet reel n'exerce l'impact attendu (positif) sur le taux d'investissement dans un seul cas tandis qu'une influence positive apparait dans la fonction de demande d'encazisses reelles pour presque la totalite des cinq pays de l'echantillon. Quant a la relation de complementarite, elle semble etre verifiee statistiquement dans trois pays de l'echantillon. L'implication generale de politique economique qui se degage de cette investigation empirique est que la hausse de la remuneration reelle de la monnaie serait souhaitable pour accroitre le taux d'investissement par le biais de la relation de complementarite verifiee et de la correlation positive entre demande d'encaisses reelles et taux d'interet reel. S'agissant de la finance informelle en depit de son ampleur sa contribution au developpement nous parait mitigee. La nouvelle loi parmec sur les mutuelles d'epargne et de credit adoptee dans les pays de l'umoa en 1993 constitue un grand pas en avant vers une institutionnalisation de la finance informelle. Elle ne constitue cependant pas la solution miracle pour rendre le systeme financier non officiel plus efficace.