Impact de la multiplication des modes de diffusion sur le financement des films français
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This thesis studies the increase of access to movies due to digitalization and its impact on the financing of the French cinematographic production. Our work emphasizes that the economic rationality between a financing of movies from the television sector is challenged by the evolution of his exploitation markets. During the seventies, the movie attendance crisis because of the television apparition induced their contributions to movie financing. The multiplication of technical access to movies introduces changes on their consumption both in cumulative and substitutive ways. We emphasise the multiplication of access to movies is responsible of an attraction of films showed on television less important than the years before. Consequently, the revenues of television editors for the diffusion of movies decrease and then covered less and less the contributions to movie financing they are subjected to. We conclude that the French mechanism for financing movies is no more in phase with the evolutions of market evolutions. Finally, some solutions to adjust both parts of the equation are discussed
Abstract FR:
Cette thèse traite de l’impact de la multiplication des modes de diffusion sur le financement de la production cinématographique française. Au cours des années soixante dix, la crise de fréquentation provoquée par l’arrivée de la télévision conduit à la mise en place d’un système de contributions obligatoires des chaînes au financement des films français. Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, la multiplication des modes de diffusion permise par la numérisation s’accompagne de modifications sur la manière de voir des films de cinéma, à la fois dans une logique cumulative mais également substitutive. La multiplication de l’offre entraîne une diminution de l’appétence du film de cinéma à la télévision laquelle se traduit par une baisse des revenus générés par leur diffusion. Il s’ensuit que le niveau de contribution apporté par les chaînes de télévision au financement du cinéma français est de moins en moins couvert par les recettes. Nous concluons à une situation d’inadéquation entre d’une part le dispositif réglementaire de soutien au cinéma par les chaînes et les évolutions du marché et discutons les évolutions possibles du financement des films