thesis

Intégration européenne, prix unique et concurrence : éléments d'analyse et applications

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

La loi du prix unique doit-elle conduire à suspecter des différences de prix sur un marché intégré comme étant la manifestation d'entraves à la concurrence ou doit-elle être utilisée à la lettre pour définir la notion de marché pertinent, sa violation signifiant dans ce cas qu'on se trouve en présence de marchés distincts ? Cette thèse propose des éléments d'éclairage sur les liens entre intégration économique des marchés, dispersion des prix et concurrence. La première partie propose des explications et des évaluations de la dispersion des prix. Les explications données par la littérature sont axées essentiellement sur l'asymétrie d'information ainsi que sur les caractéristiques structurelles et institutionnelles des marches. L'étude de la dispersion des prix en France montre que même au sein d'un marché intégré, dépourvu de barrières institutionnelles aux échanges, il subsiste une dispersion résiduelle des prix qui s'explique notamment par l'hétérogénéité des conditions locales de l'offre. La seconde partie étudie la question de la convergence des prix automobile dans l'UE depuis 1993. Un modèle théorique montre qu'une firme peut avoir intérêt aux importations parallèles de son bien entre deux marchés hétérogènes en termes de structure de l'offre. De plus, celles-ci réduisent considérablement l'écart de prix entre les marches. Ceci se produit toutefois au détriment des consommateurs situes dans le marché le plus concurrentiel. L'évolution de la dispersion des prix automobile de 1993 à 1999 est ensuite analysée. L'absence de réduction de la dispersion des prix est manifeste, et due en grande partie aux variations des taux de change. Si l'hétérogénéité des systèmes de taxation a l'achat affecte la dispersion des prix hors taxes en coupe, elle n'influence pas la convergence des prix. La prise en compte du rôle des variations de change et des niveaux de taxes n'élimine pas une dispersion résiduelle, probablement imputable à des caractéristiques structurelles des marchés.