thesis

Choix et soutenabilité des politiques de change dans les pays en développement en vue de la stabilité macroéconomique et de la croissance : étude comparative entre la Tunisie et le Maroc

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Nice

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The collapse of the system of Bretton Woods and the appearance of the floating of currencies have draw away of the important fluctuations of the exchange rate. Given the vulnerability of developing countries in external shocks, these last preferred adopting policies of exchange rate to achieve their objectives of macroeconomic stabilization, balance of payments bearability and economic growth. Our study shows that these objectives begin to be accomplished in Tunisia and in Morocco only as soon as these two countries began the opening of their foreign exchange market and the relaxation of their exchange rate. The policy of floating exchange rate matched by a capital account deregulation, is therefore recommended, for both countries, especially in the present situation for Tunisia and Morocco by the opening of their markets, not to keep a fixed exchange rate. However, the liberalization of the capital account includes risks and can cause financial and exchange crisis when the financial system is not rather solid nor developed; and the policy of a floating exchange rate and free circulation of capital seem to be able to draw away a rocking of the overall balance. We showed also that, in spite of the stability of the overall balance of Tunisia and Morocco, their financial systems and especially banking are still fragile and not very competitive, what makes them vulnerable in possible crisis. Therfore, they think that a policy of flexible exchange rate and free mouvement of capital should not be immediately implemented and that the development of the financial system and the “mise à niveau” of both economies should continue

Abstract FR:

L’effondrement du système de Bretton Woods et l’avénement du flottement des monnaies ont entrainé des fluctuations importantes du taux de change. Etant donné la vulnérabilité des pays en développement aux chocs externes, ces derniers ont préféré adopter des politiques de change afin d’atteindre leur objectifs de stabilisation macroéconomique, de soutenabilité de la balance des paiements et de croissance économique. Nos études ont montré que ces objectifs ne commencent à être réalisés, en Tunisie et au Maroc, qu’à partir du moment où ces deux pays ont commencé l’ouverture de leur marché des changes et l’assouplissement de leur taux de change. La politique de change flexible assortie d’une déréglementation du compte de capital, est donc conseillée pour les deux pays surtout que, dans le contexte actuel de l’ouverture des marchés de la Tunisie et du Maroc, garder un taux de change fixe n’est pas approprié. Cependant, la libéralisation du compte de capital comporte des risques et peut provoquer des crises financières et de change lorsque le système financier n’est pas assez solide et développé et les politiques de flottement de la monnaie et la libre circulation des capitaux peuvent entrainer un déséquilibre de la balance globale. Or, nous avons démontré que, malgré la stabilité des balances globales de la Tunisie et du Maroc, leurs systèmes financiers et surtout bancaires sont encore fragiles et peu compétitifs, ce qui les rend vulnérables à d’éventuelles crises. Donc, on estime que la politique du taux de change flexible et de libre circulation des capitaux ne devra pas être mise en œuvre immédiatement et que le développement du système financier et la mise à niveau des deux économies devraient se poursuivre.