thesis

La privatisation dans les pays en développement : l'efficacité économique recherchée

Defense date:

Jan. 1, 2011

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Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In post independence era, the development strategies which have contributed to the government a main role to promote development, during the eighties and following the debt crises, a fundamental change in the government role thought has occurred. This widespread ideological change in the thought of government role within economic development process enabled us to take a new look on the private sector as a principal growth engine. In fact, even if it is necessary, in order to ensure the highest efficiency level, the ownership transfer from public to private is not, in general, a sufficient condition. Privatization efficiency benefits could be related to other logics than those of ownership change. Particularly, competition extent and market regulation conditions and, more generally, macroeconomic environment constitute the economic results’ key factors. Besides, efficiency gap between public and private enterprises in general is due to a labor cost differential vs. Public enterprises resulting from the presence of syndicate. In addition, even if privatization constitutes frequently a factor of social dissatisfaction, the evaluation of its employment achievement within public services enterprises, where the monopolistic entity status is often followed by an overstaffing, is, however, difficult. In general, the sale of public enterprises is part of a structural adjustment process where each component has an employment impact, and thus, a difficulty in isolating privatization particular effects. The real challenge is to get through a better division of responsibilities and factors between public and private sectors in order to benefit an advantage from each one and to get over their respective limitations. Hence, it is necessary to get beyond traditional approach consisting of giving separate tasks to public and private sectors. It is more convenient to consider, from now on, that public authorities and private sector are partners rather than rivals.

Abstract FR:

Après les stratégies de développement de l’après indépendance qui ont contribué à l’Etat un rôle directeur dans la promotion du développement, durant les années 1980 et à la suite de la crise de la dette, un changement radical dans la pensée sur le rôle de l’Etat s’est produit. Ce changement idéologique répandu et fondamental du rôle de l’Etat dans le processus de développement économique a permis de jeter un regard nouveau sur le secteur privé en tant que moteur principal de croissance. En effet, même s’il est nécessaire, pour assurer le plus haut niveau d’efficacité possible, le transfert des droits de propriété du public vers le privé n'est généralement pas la condition suffisante. Les gains d’efficacité résultant de la privatisation pourraient être liés à d’autres logiques que celle du changement de propriété. En particulier, l’ampleur de la concurrence et les conditions de régulation du marché et plus généralement l’environnement macro-économique constituent des facteurs clés qui commandent les résultats économiques. En outre, le décalage d’efficacité entre les entreprises publiques et les entreprises privées est généralement expliqué par un différentiel de coût de travail dans les entreprises publiques, dû à la présence des syndicats. De plus, même si la privatisation constitue souvent une source de mécontentement social, il est toutefois difficile d’évaluer son effet sur l’emploi dans les entreprises de services publics, où le statut monopolistique des entités s’est souvent accompagné d’effectifs pléthoriques. En général, la ‘‘vente’’ des entreprises publiques s’inscrit dans le cadre d’un processus d’ajustement structurel dont chacun des éléments a un impact sur l’emploi, et par suite la difficulté d’isoler les effets particuliers de la privatisation. Le réel défi est de parvenir à une meilleure division des responsabilités et des facteurs entre le public et le privé afin de tirer avantage des forces de chacun et de dépasser leurs limites respectives. D’où la nécessite de dépasser la vision traditionnelle consistant à tenter de donner des taches séparées aux secteurs public et privé. Il convient désormais de considérer les pouvoirs publics et le secteur privé plus comme des partenaires que comme des opposants.