thesis

Equilibre ethnique et politique d'investissement public en Malaisie et à Singapour

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Clermont-Ferrand 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Since many years, the role attributed to market forces has kept increasing. More and more governments implement a laissez-faire policy in order to increase economic growth. However, there are some nations such as Malaysia and Singapore have taken another way. In those plural societies, state intervention appeared to be the solution to the ethnic problem. A multidimensional analysis brings out three directions of thought: the role and the form of the state intervention, the role of growth and the public policy evaluation and more specifically the investment policy. An econometric analysis of the determinants of private investments over the period of 1970-95 tends to demonstrate that not only the state does not hinder the private sector but appears to be the best actor in reaching growth and in leading the development process in Malaysia and Singapore, considering their social characteristics. Governments adapted their intervention policy accepting its side effects. Their consideration to economic profitability could be open to criticism or at least is difficult to judge. Indeed, governments aim at reducing through growth the negative effects of interventionism, as economic development involves community responsibility, it implies a specific process which goes thought a slow and progressive resolution of the cultural conflicts. Through a slow and progressive resolution of the cultural conflicts. Therefore, the challenge for those states is to keep an ethnic stability, LE. Unity in diversity, in order to achieve the nation building. While Malaysian and Singaporean economic policies seem to converge, they are in fact different regarding the ethnic strategy applied.

Abstract FR:

Depuis plusieurs années, le rôle attribué aux forces de marché n’a cessé de croître. De plus en plus de gouvernements adoptent une politique de laissez-faire en espérant qu’elle conduira le pays sur le chemin de la croissance. Il existe cependant des nations, comme la Malaisie et Singapour, qui ont suivi une évolution différente. Dans ces sociétés plurales, l’intervention de l’état est, en effet, apparue comme la solution au problème ethnique. Une analyse multi-dimensionnelle permet de dégager trois axes de réflexion : la place et la forme de l’intervention étatique, le rôle de la croissance et l’évaluation des politiques publiques, plus particulièrement la politique d’investissement. Une analyse économétrique des déterminants des investissements privés sur la période 1970-95 ne rejette pas l’hypothèse selon laquelle l’état, loin d’entraver le secteur privé, reste meilleur promoteur de la croissance du processus de développement en Malaisie et à Singapour, compte tenu de leurs caractéristiques sociales. Les gouvernements ont su adapter leur intervention en acceptant ses effets pervers. Leur approche vis-à-vis de la rentabilité économique est parfois critiquable ou difficile à juger. Leur objectif est avant tout de canaliser, grâce à la croissance, les retombées négatives des politiques engagées. Le développement économique nécessitant une responsabilité communautaire, implique la résolution lente et progressive des conflits de culture. Le défi de ces pays est donc de maintenir un équilibre ethnique, c’est-à-dire un état d’unité dans la diversité, pour achever la construction nationale. Alors que les politiques économiques malaisiennes et singapourienne semblent converger, leur stratégie ethnique, en revanche apparaissent se croiser.