thesis

Politiques de stabilisation macroéconomique dans des pays émergents en transition

Defense date:

Jan. 1, 2012

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Abstract EN:

My PhD consists of four contributions, which deal with different degrees of flexibility of exchange rate regime. It concerns first the Chinese exchange rate and global imbalances. By studying macroeconomic effects of large currency appreciations, it shows that appreciations can help in reducing imbalances, and that, if cautiously done, they can go along with a shift from an export-based model of growth towards a model with internal sources of growth. The cost in terms of growth would be very limited in the case of developed countries, but somewhat larger for developing countries. It then analyses economic diversification in Russia. The Dutch disease predicts that a country with large natural resources may experience de-industrialisation and lower long-term growth. In Russia, despite some symptoms, the Dutch disease does not apply, thanks to productivity gains and recovery in the 2000s, new export opportunities and a booming internal market. Investment was also encouraged in manufacturing industries, contributing to diversification. Thirdly, China and Russia can benefit from the use of sovereign wealth funds. With an overlapping generations General Equilibrium model, I show that Sovereign Wealth Funds can allow better resilience in case of shocks (oil exports, world demand, ageing). Finally, concerning new EU member States, I assess the rotation rule decided by the European Council for the functioning of the ECB Governing council after EMU enlargement. Moving from the “old” rule (one vote per member at each meeting) to the rotation rule does not have much impact on the decisions made in an enlarged Euro area. In a Euro25, the rotation system appears acceptable by all members.

Abstract FR:

Ma thèse consiste en quatre contributions, avec différents cas de degrés de flexibilité du régime de change. Concernant le taux de change chinois, en étudiant les effets macroéconomiques d’appréciations de devises, on montre qu’elles peuvent aider à réduire les déséquilibres mondiaux, et que, faites avec précaution, elles peuvent accompagner une évolution d’un modèle de croissance basé sur les exportations vers un modèle avec des sources de croissance internes. Le coût en croissance serait limité pour un pays développé, et un peu plus élevé pour un pays en développement. Puis on analyse la diversification économique en Russie. Le syndrome hollandais prévoit qu’un pays avec de larges ressources naturelles peut se désindustrialiser et avoir à terme une croissance faible. Ce n’est pas le cas de la Russie grâce aux gains de productivité et à la réorganisation après 1998, aux débouchés à l’export et à l’essor du marché domestique. Les investissements sont aussi encouragés dans les industries manufacturières, ce qui contribue à la diversification. Ensuite, avec un modèle d’équilibre général, on montre que la Chine et la Russie peuvent bénéficier de l’utilisation de leur fonds souverain, car il peut les aider à mieux résister aux chocs (fin des rentes pétrolières, chute des exportations, vieillissement). Enfin, concernant les nouveaux membres de l’UE, on évalue le système de rotation décidé par le conseil Européen pour le fonctionnement du Directoire de la BCE après élargissement. La nouvelle règle de rotation ne changera pas beaucoup aux décisions dans une zone euro élargie. Dans l’ensemble, dans une zone euro à 25, le système de rotation apparait acceptable par tous les membres.