thesis

Déterminants et rendements salariaux de la mobilité professionnelle sur le marché du travail français

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Chambéry

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

The first part analyses the determinants of transitions between employment alternative jobs, inactivity and unemployment. We employ a proportional hazard model with random effects and data from the French Labour Force Survey for the period 2003 to 2005. We find evidence of significant duration dependence and unobserved heterogeneity. Personal, family and job characteristics are found to predict mobility behaviour. It is important to distinguish mobility by destination and gender in the hazard model in order to understand job separations. Mobility decisions are random processes. Using a stochastic frontier model indicates that wages for certain individuals may below the potential level because of the quality of job matches, and the wage gap influences mobility decisions. In the second part of the thesis, we estimate the returns to voluntary and involuntary job-to-job mobility in terms of earnings. Instrumental variables and an endogenous switching model are used to correct for endogeneity problems and selectivity. Men who change job voluntarily increase their earnings by 21,8% on average whereas women a less penalized by a period of unemployment or time out of the labour force. Men and women who change jobs voluntarily increase the earnings compared to those in their previous job. In addition to the effects on earnings levels, men who change job without a period of unemployment or inactivity reduce the gap between their actual and potential earnings – or their earnings inefficiency - compared to men who remain in the same job. Mobility thus increases efficiency. However if mobility involves a period without work, efficiency is reduced for workers of either sex.

Abstract FR:

La première partie s'interroge sur les déterminants des transitions partant d'une situation d'emploi et se dirigeant vers un nouvel emploi, le chômage ou l'inactivité. L'estimation de modèles de durée à hasard proportionnel avec effets aléatoires sur les données de l'Enquête Emploi de l'INSEE (2003-2005) met en avant une dépendance de durée et une hétérogénéité inobservée significatives. La considération simultanée des dimensions individuelles, familiales et professionnelles améliore la qualité prédictive des comportements de mobilité. Les mobilités sont alors des processus non aléatoires. Les résultats insistent sur la distinction des destinations des transitions et du genre. La qualité de la relation d'emploi, estimée par l'efficience salariale issue d'un modèle de frontières salariales stochastiques, conditionne l'arbitrage entre travailler ou ne pas travailler. Dans la seconde partie, nous évaluons les effets sur le niveau et l'évolution des salaires et de l'efficience salariale des mobilités d'emploi à emploi volontaires et involontaires. L'instrumentation et le modèle de switching endogène corrigent respectivement la présence avérée d' endogénéité et de sélection. Seuls les hommes volontairement mobiles perçoivent un gain salarial de 21,8 %. Les femmes sont moins pénalisées que les hommes par un passage hors de l'emploi. Les individus volontairement mobiles perçoivent un salaire supérieur à celui de l'emploi précédent. Les hommes volontairement mobiles ont une efficience salariale supérieure aux hommes immobiles et améliorent cette efficience entre deux emplois. Le passage par le non emploi induit un niveau d'efficience moindre pour l'ensemble des individus.