Coopération en présence de risques globaux : une approche par la théorie des jeux
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
It is generally accepted that the type of situation facing states confronted with global risks (such as the greenhouse effect or the hole in the ozone layer) is represented by the prisoners' dilemma which has two properties inasmuch as the individual interest dictates no cooperation whereas the common interest dictates cooperation. However, the observation of the facts teaches us that cooperation is never total. In order to understand the reasons of this phenomenon we have described an international bargaining process. It aimed to determine the different forms that may be taken by cooperation agreements between the countries involved. We demonstrate, in particular, that agreements arising from the bargaining can at best concern a limited number of countries. These countries can use transfers to induce other countries to join them, but they are insufficiently attractive to convince all the countries to cooperate. There is equally one attitude which exists verifiably in the real world and which fits the context. We are talking here of unilateral reductions. To explain this attitude, we have choose to adopt an evolutionist reflection is so far it takes into account certain important aspects of reality such as behavioral evolution, particular trough the strategically role that may be played by emotions. Thus, within the framework that we fixed for our interaction, we remark that a country's choice of a unilateral in its pollution emissions depends
Abstract FR:
Il est très généralement admis que le type de situations auquel ont été à faire face des états confrontes a des risques globaux (à l'image de l'effet de serre ou du trou dans la couche d'ozone) est représenté par le dilemme du prisonnier dont il ressort deux propriétés, dont l'intérêt commun recommande de réaliser l'issue coopérative. L'observation des faits nous apprend cependant que la coopération n'est au mieux que partielle. Afin de cerner les raisons de ce phénomène nous avons décrit un processus de négociation entre les pays concernés. Cela nous a permis de déterminer les différentes formes que la coopération internationale est susceptible d'emprunter. Nous démontrons, en particulier, que les accords qui ressortent des négociations n'induisent qu'un nombre restreint de pays. Ce groupe de pays peut avoir recours à des transferts pour convaincre d'autres pays à les rejoindre, mais cela n'implique pas pour autant la participation de tous les pays concernés. Il est une attitude que l'on constate également dans les faits et qui s'insère dans ce contexte. Nous évoquons ici le comportement de réduction unilatéral. Pour expliquer cette attitude que le dp ne reflète pas, nous avons choisi d'adopter une réflexion évolutionniste dans la mesure où elle prend en compte des aspects de la réalité non négligeables tels que l'évolution des comportements notamment à travers le rôle stratégique ne peuvent jouer les émotions. Ainsi, nous en déduisons qu'un pays réduit ses émissions polluantes de façon unilatérale suivant l'information dont il dispose sur les caractéristiques des autres nations.