thesis

Régionalisation et multilatéralisme dans l'organisation mondiale de l'agroalimentaire : le cas de l'Egypte

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

In our globalizing world, we tend to forget that globalization is not everything and that regionalism still has its power. Taking stock of the multilateral negotiations in agriculture, we argue that multilateralism has not yet found its governing tools. Inequalities still remain between and within countries, as long as developed countries protect their markets. Addressing developing countries' pains can not be achieved unless the collective action finds a new vision. Regional and multilateral networks will need to set new objectives to attain efficient governance. If regional governance has been addressed by network strategies, the multilateral arena could lead to better outcomes if it considers “global public goods”. Indeed, governing globalization with this spirit seems to give hope for a better future. Agriculture, as is the case for environment, may as well be treated like a global public good.

Abstract FR:

La mondialisation nous a fait oublié l'importance du régionalisme dans la gouvernance contemporaine et la multiplicité des accords bilatéraux. A l'examen de la libéralisation des marchés agricoles, on observe que le multilatéralisme tend à créer des inégalités entre les nations, et au sein même de celles-ci. Malgré leur poids au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce (80 % des Etats membres), les pays en développement continuent de subir les méfaits du marché, en addition à la volonté de libéralisation par la "thérapie de choc". Une mutation de l'action collective s'impose, celle des institutions internationales, pour mettre en oeuvre une gouvernance à la hauteur de la puissante mondialisation. Les réseaux régionaux et multilatéraux devront définir de nouveaux objectifs s'ils veulent atteindre une coopération efficiente. Gouverner la mondialisation par la logique des "biens publics mondiaux" nous semble répondre à ces exigences. L'agriculture, comme l'environnement, pourrait bien faire partie de ces biens sacrés.