thesis

Impact du salaire d'efficience sur le niveau de chômage : étude comparative entre ples pays en voie de développement et les pays industrialisés

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Artois

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The productivity of each wage-earner depends on his effort which growth with paid wage. Indeed, persons perceiving high salaries are more productive, in better health and less stressed. The prospect of having a good wage incites to furnish efforts on training that will be neglected in case of uncertainty on future revenues. The firm will hire an additional employee as much as his marginal productivity is above real wage by efficiency work unit. The optimal wage called “efficient wage” is calculated when the elasticity of effort relative to wage equals one. Each shock modifying work productivity reduces employment without affecting optimal real wage. Unemployment results then from work market rigidity. One of efficiency wage objective is to build rational microeconomic foundation of unemployment. Firm’s efficiency conditions that are related to its profit maximization induces an under unemployment equilibrium. Unemployment is the result of equilibrium process in an asymmetric information situation. The theory of efficiency wage is usually conceived in industrialized countries where their principal asset is based on the productivity of their worker. Nevertheless, this theory can be conceived in developing countries. Employees with good remuneration are better fed and can be more productive, unemployment can’t be eliminated by reducing salaries, because there is a minimum wage under which worker is unemployable. A divergence exists in economic structure of developing and industrialized countries. A comparative study is elaborated in purpose to analyze the impact of efficiency wage on unemployment level.

Abstract FR:

La productivité de chaque salarié dépend de son effort, lequel croît avec le salaire versé. En effet, des salariés bien payés sont plus productifs, en meilleure santé et moins stressés. La perspective de pouvoir toucher un bon salaire incite à faire des efforts de formation qui seraient négligés en cas d'incertitude sur les revenus futurs. L’entreprise engagera un salarié supplémentaire tant que la productivité marginale reste supérieure au salaire réel par unité efficiente de travail. Le salaire optimal, dit d’ « efficience », est tel que l’élasticité de l’effort par rapport au salaire est unitaire. Tout choc qui modifie la productivité du travail tend à modifier l’emploi sans changer le salaire réel optimal. Le chômage résultant est dû à cette rigidité du marché du travail. L’un des objectifs des théories des salaires d'efficience est de construire des fondements microéconomiques rationnels du chômage. Les conditions d'efficience des entreprises, liées à la maximisation du profit déterminent un équilibre de sous-emploi. Le chômage est le résultat d'un processus d'équilibre en situation d'asymétrie de l’information. La théorie du salaire d’efficience est généralement conçue dans les pays industrialisés, dont le principal atout réside, précisément, dans la productivité de leurs travailleurs. On peut également concevoir cette théorie dans les pays en voie de développement ; des travailleurs bien payés peuvent mieux se nourrir et deviennent en l’occurrence plus productifs, le chômage ne peut être éliminé par une baisse de salaire puisqu’il existe un salaire minimum en dessous duquel un travailleur devient inemployable. Une divergence réside dans la structure économique des PVD et des pays industrialisés. Une étude comparative entre ces deux catégories de pays est élaborée afin d’étudier l’impact du salaire d’efficience sur le niveau du chômage.