thesis

Théories de la firme, croyances des agents et argument transcendantal

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Paris 13

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This dissertation is about a number of "firm theories" and the epistemological question called "trascendental arguments". In part I, the transcendental argument (TA) is defined as the necessary congruence of scientific discourse's contents and of its pretension to truth. This epistemic argument allows to demonstrate that epistemological approaches of economics either root economic laws in nature with no way to prove this hypothesis, or else support an absolute form of "relativism. In a similar way, the many approaches of the agents'rationality are here demonstrated to be aporetic. Part II shows, despite a number of authors' effort to deal with the questions of the firm's very existence, that Friedman's "as. . . If" hypothesis, the ultimate formulation of the standard firm theory, leads to a foundationless and normative economics. Part III uses the TA to analyza the question of agents' beliefs in the theories of the firm and "shared beliefs"

Abstract FR:

Cette thèse examine un certain nombre de théories de la firme à l'aide d'une réflexion épistémologique qui interroge les présupposés de tout discours. Les conditions de possibilité ou conditions nécessaires d'un discours sont appelées des " arguments transcendantaux ". Dans la partie I nous définissons l'argument transcendantal (AT) comme la nécessaire congruence entre le contenu d'un discours scientifique et sa prétention à la validité. L'utilisation de cet argument épistémique permet de montrer que l'approche épistémologique traditionnelle en économie oscille entre une inscription des lois économiques dans la nature, sans qu'il soit possible d'en faire la preuve, et un " relativisme " absolu qui prétend néanmoins à la vérité de la proposition " tout est relatif " et, ainsi, s'autodétruit. De la même façon, nous montrons, en quoi les différentes approches de la rationalité des agents soulèvent des apories lesquelles conduisent à s'interroger sur les croyances des agents. Dans la partie II, nous montrons en quoi la focalisation de l'économie sur l'échange (Cournot, Marshall) conduit à une vision déterministe de 'économie non respectueuse de l'AT. En dépit, de la présence d'auteurs, qui s'interrogent sur la question de l'existence des firmes (Coase), et les problèmes des croyances des agents (Berle & Means, Knight, Schumpeter), l'hypothèse du asif de Friedman, boutissement de la théorie standard de la théorie de la firme, est contredite par l'AT et débouche sur une économie normative non fondée. Dans la partie III, nous analysons, à l'aide de l'AT, le problème des croyances des agents dans les théories de la firme (Williamson, Simon, Nelson et Winter, Aoki, etc. ) L'AT nous conduira à réfuter les analyses qui s'appuient sur une rationalité exclusivement instrumentale des individus. Nous montrons, enfin, en quoi, l'acte de représentation des agents, dès lors qu'il est pensé comme un acte libre, permet de mieux saisir la question des " croyances partagées ".