La démutualisation dans le secteur financier : Y a-t-il un paradoxe français ?
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In front of the environmental changes, the future of the mutual banks is being asked. The aim of our work is to analyse the debate between the supporters of the mutual structure and the supporters of the plc structure through a study of the differences existing between the two ownership structures, based on the agency theory. Theses differences are relative to the management of the agency problems between owners and managers and to the risk levels taken by the two ownership structures. Then, in front of the paradoxical success of the cooperative banks in France, we were interested on the French case, to make some conclusions about the necessity to demutualize the French mutual banks. So, after an analysis of the existing literature on the US financial institutions, and using the agency theory, we implement an empirical work comparing a sample of French banks (mutual and plc) during the period 1995-2001. The results show that French mutual banks don’t have more agency costs than their plc counterparts, and are less risky than the plc’s. The demutualizations don’t seem to be a preferential choice for the French banks.
Abstract FR:
Face aux mutations de l’environnement, l’avenir des banques coopératives est remis en cause. L’objectif de notre travail est d’analyser le débat opposant les partisans de la structure mutualiste aux partisans de la structure capitaliste à travers une étude des différences existantes entre mutuelles et SA mises en évidence par la théorie de l’agence. Ces différences sont relatives à la gestion des problèmes d’agence entre propriétaires et dirigeants et aux niveaux de risque pris par chacune de ces structures de propriété. Ensuite, face au succès paradoxal des banques coopératives en France, nous nous sommes intéressés au cas français, afin de pouvoir conclure sur la nécessité de démutualiser les banques mutualistes françaises. Après une analyse de la littérature existante sur les institutions financières américaines, et en nous basant sur la théorie de l’agence, nous avons mis en œuvre des travaux empiriques comparant un échantillon de banques françaises mutuelles et SA durant la période 1995-2001. Les résultats ont montré que les banques mutuelles françaises ne disposent pas de plus de coûts d’agence que les SA et sont effectivement moins risquées que les SA. Les démutualisations ne semblent alors pas être un choix préférentiel pour les banques françaises