thesis

Une théorie entrepreneuriale de la firme

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 9

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In this work, we develop the idea that there is no room for an endogenous explanation of the emergence of the firm in neoclassical economics (this is what we call the market theory problem). Even transaction costs economics, which is certainly the best explanation currently available, is kept within the walls of the neoclassical approach and overlooks completely the issues of process and entrepreneurial competition. In response to that state of affairs, we developed an alternative in which the rationale of the firm is structural uncertainty and what we call "type ii entrepreneurship. " in this approach, the firm is seen as a locus of exploitation of an entrepreneurial profit discovery and as a solution to a hayekian knowledge problem (i. E. It allows for a greater coordination of individuals' plans in the marketplace). Furthermore, we address the issue of the growth of the firm and we argue that current capabilities theories are not sufficient to explain the growth and progress of the firm in a living economy. We contend that entrepreneurship is the source of changes in capabilities (and not idle capacities) and that the central management, when trying to discover and exploit new profit opportunities (in the case of multi-product growth), will generally be confronted to inner-knowledge problems that are similar to those encountered by planners in a socialist economy. One of the ways the management can solve these problems and channel entrepreneurship in the organization is by setting up a multidivisional structure.

Abstract FR:

Dans ce travail, nous développons l'idée que la théorie néo-classique ne peut pas produire une explication endogène de la firme (c'est ce que nous appelons le problème de la théorie de marche). Même l'économie des couts de transaction, qui est sans doute la meilleure explication actuelle, est maintenue dans l'approche néo-classique et est ignorante de l'approche en terme de processus et de concurrence entrepreneuriale. En réponse à cet état de fait, nous avons développé une alternative dans laquelle l'explication fondamentale de la firme est l'incertitude radicale et ce que nous appelons "l'activité entrepreneuriale de second ordre". Dans cette approche, la firme est analysée comme le lieu d'exploitation d'une découverte d'une opportunité de profit entrepreneurial et comme la solution à un problème d'information hayekien (c'est-a-dire qu'elle permet une plus grande coordination des plans individuels sur le marché). Nous étudions également le problème de la croissance de la firme et nous expliquons que les théories actuelles qui voient la firme en termes de "capabilities" ne sont pas suffisantes pour expliquer sa croissance et son progrès dans une économie réelle. Nous affirmons que l'activité entrepreneuriale est la source des changements de "capabilities" (et non pas les capacités inutilisées) et que le management central, lorsqu'il cherche à découvrir et à exploiter de nouvelles opportunités de profit (dans le cas de la croissance multi-produits), sera généralement confronte à des problèmes d'information internes similaires à ceux rencontrés par les planificateurs d'une économie socialiste. Une des façons pour le management de résoudre ces problèmes et de canaliser l'activité entrepreneuriale au sein de la firme, est de mettre en place une structure multidivisionnelle.