Abstract FR:

En reflechissant a l'existence d'une culture noire presente aujourd'hui dans les terteiros de candomle, ce travail propose de definir ces terreiros a bahia en tant qu'espaces symboliques ou le social et le rituel se realisent dans la vie de leurs propres acteurs. Cette analyse, resultat d'enquetes vecu parmi les agents rituels du candomble, presente cette culture venue d'afrique etrecreee a bahia du xvie au xixe siecle. Cette culture s'appuie sur la presence des orishas et la relation entre adeptes et adeptes et orishas, l'un representant l'autre au sein de la communaute constituee dans le terreiros par la "famille de saint". La raison eventuelle de cette derniere emane de l' "ashe", force vitale venant des ancetres, se renove dans la recherche et la rencontre d'une reference commune et passe symboliquement par la nature. La consolidation et le developpement du terreiro en tant qu'espace social et rituel se concretise a travers le rite d'initiation qui cree l'engagement, etablit les normes d'appartenance et prepare les "filles et fils de saint" sur le plan social et rituel et les "assentamentos", representation des orishas autour desquels la collectivie se reunit. La continuite s' opere par la transmission orale du savoir ancestral acquis par l'experience rituelle. Ceci differencie le terreiro de la societe globale. Cette etude presente les fonctions rituelles et la position sociale des agents, et la difference de l'une et l'autre societe. Les noirs de bahia vivent a travers le candomle une continuite africaine recreee avec laquelle ils s'identifient et affrontent differemment la societe. A present une alienation est perceptible, neanmoins il existe une forme d'epanouissement personnel.