Répression financière, développement financier et croissance
Institution:
Aix-Marseille 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The objective of this thesis is to examine the interaction between the financial sphere and real sphere. Firstly, we have analysed the effects of financial repression on the dynamics of the economy in an overlapping generations model. Particularly, we have studied the effects of the regulations that could affect the transaction cost and incite the agents to hold a part of their savings in cash, the high rates of reserve requirements, and the regulated interest rates. Secondly, we have employed the co-integration approach to examine the existence and the nature of the relationship between the financial development and the growth in the MENA region. Our results show that the financial repression policies are not conducive for the capital accumulation. Nevertheless, it is possible that an optimal degree of financial repression allow to realise an optimal allocation of resources in a way that the consumption of agents is maximal, and the steady-state capital stock attain its gold rule level. Moreover, the tests which based on the ECM model and VAR model show that the development of financial intermediaries in the MENA region is an important factor for the economic growth. Simultaneously, the economic growth tends to have some positive effects on the financial deepening, particularly in the long run.
Abstract FR:
Cette thèse consiste à examiner l’interaction entre la sphère financière et la sphère réelle. Dans un premier temps, nous analysons, dans le cadre d’un modèle à générations imbriquées, les effets des politiques de répression financière sur la dynamique de l’économie. En particulier, les effets des règlements qui affectent le coût de transaction et incitent les agents à détenir une partie de leur épargne sous forme monétaire, des taux élevés de réserves obligatoires et des taux d’intérêt régulés sont étudiés. En utilisant l’approche de la cointégration, nous examinons, dans un deuxième temps, l’existence et la nature de la relation entre le développement financier et la croissance dans la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord). Nous montrons que les politiques de répression financière, quelle que soit leur forme, sont nuisibles à l’accumulation du capital. Pourtant, un degré "optimal" de répression financière peut permettre de réaliser une allocation optimale de ressources de manière à ce que les consommations des agents soient maximales et le stock du capital stationnaire atteigne son niveau dicté par la règle d’or. Ainsi, les tests basés sur le modèle ECM et le modèle VAR montrent que le développement des intermédiaires financiers dans la région MENA est généralement un facteur important pour la croissance économique. En même temps, la croissance économique semble avoir des effets positifs sur l’approfondissement financier, notamment à long terme.