Recherche des criteres d'une gestion optimale de l'endettement exterieur des pays en developpement
Institution:
Rennes 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
During the 1970's and the 1980's, the volume and struture of the debt of the developing countries experienced significant changes which can be attributed to such factors as the two oil shocks of 1973 and 1979, the increase in investment and conxumption expenditures, the growth of the debt burden and capital drain, this leads us to analyse the limits of the debt process, or the threshold beyond w hich developing countries can be considered excessively burdered. Defining this threshold in relation to 'cost-benefit' criteria, based on the comparaison of long term profitability of the debt, measured by the average rate of growth of gnp and its cost approximated by the average rate of interest; we can say that with the exception of the south-est asian countries, most of the developing countries exceeded their optimal debt level at the end of the 1970's. Defining this threshold in relation to management criteria, based on transfert capacity measured by the excess or nearly investment over companies external finance, the same results are reached or nearly so. In view of this situation of general excess debt burden, three solutions emerge. The first consists of the international financial community continuing to lend funds in order that they avoid a general cessation of payment. The second consists of converting the debts so as to lighten the burden of the debt. The third would be to purely and simply annul one part of that debt.
Abstract FR:
Au cours des annees 1970 et 1980, le volume et la structure de la dette des pays en developpement ont connu d'importantes mutations que l'on peut attribuer a des facteurs tels que les deux chocs petroliers de 1973 et 1979, l'accroissement des depenses d'investissement et de consommation, la constitution de reserves de changes, l'accroissement des charges de la dette et la fuite des capitaux. Ce constat nous amene a nous interroger sur les limites du processus d'endettement ou le seuil au dela duquel les pays en developpement peuvent etre consideres comme sur-endettes. En definissant ce seuil par rapport au critere "cout-benefice" base sur la comparaison de la rentabilite a long terme de la dette que nous mesurons par le taux de croissance moyen du pnb et son cout que nous approximons par le taux d'interet moyen, on constate qu'a l'exception des pays d'asie du sud-est, la plupart des pays en developpement ont depasse leur seuil d'endettement optimal a la fin des annees 1970. En definissant ce seuil par rapport a la capacite de transfert que l'on mesure par l'execedent de l'investissement net sur le financement externe des entreprises, on aboutit aux memes resultats ou presque. Face a cette situation de sur-endettement generalisee, trois solutions s'imposent. La premiere consiste en ce que la communaute financiere internationale continue a preter des fonds aux pays en developpement pour eviter une cessation de paiement generalisee. La deuxieme solution consiste en une conversion de dettes en prise de participation pour alleger le fardeau de la dette. La troisieme solution est l'annulation pure et simple d'une partie de la dette.