thesis

Investissement direct étranger et diffusion technologique dans les pays en voie de développement

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Toulouse 1

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The aim of this work is to focus on developing countries access to the so-called "new" technologies. Foreign direct investment appears as the more efficient channel of technological transfer. However, technological spillovers must be of high quality in order to be of high interest. The economic literature has focus on the transfer incentives leaving on one side the problem of spillovers. The thesis fills this gap. In order to isolate the technological spillovers phenomena, we propose a model of direct vertical investment, supposing the degree of spillovers quality settled. In a first step, the host-country government proposes an "investment" premium in order to compensate location disadvantages. When endogenous spillovers of local firms are low, the government can intervene in second step fixing thus a higher predetermined quality. If the local firms refuse the previous intervention for profits reasons, the government can provide other incentives mechanism taking the form of subsides. The government proposes a subsidy to the local firm in order to induce an optimal profit meanwhile the new technology is absorbed with a high quality spillovers level. The model proposes to establish the problem generated by technological spillovers. Our conclusions are interesting concerning the leading government strategies in developing countries. They have to select foreign firms offering the best chance of technological spillovers.

Abstract FR:

L'objet de ce travail consiste à analyser le problème d'accès des pays en voie de développement (PVD) aux technologies nouvelles. L'investissement direct se présente comme le moyen le plus efficace de transfert technologique. Ce dernier doit naturellement s'accompagner d'une diffusion de bonne qualité dans le pays hôte : si cette dernière ne se produit pas les maigres flux à destination des PVD perdent une bonne part de leur intérêt. Autant la littérature a traité des incitations au transfert, autant elle a laissé de côté la problématique de la diffusion. La thèse vise à contribuer à combler cette lacune. Afin d'isoler le phénomène de diffusion, nous avons proposé un modèle d'investissement direct vertical, en supposant donc que le problème de la qualité de la technologie transférée est réglé. Le gouvernement du pays hôte intervient, dans un premier temps, en proposant une prime à l'investissement pour compenser l'insuffisance des avantages de localisation. Au regard du problème de diffusion au profit des firmes locales, une seconde intervention peut être requise lorsque le niveau endogène de diffusion technologique est trop faible. Le gouvernement fixe alors un niveau prédéterminé de qualité de la diffusion supérieur à celui qui serait choisi par la firme locale en l'absence d'intervention. Si la firme locale refuse la volonté du gouvernement en raison de la baisse de ses profits, celui-ci peut envisager d'autres mécanismes incitatifs. Il peut verser une subvention à la firme locale afin qu'elle réalise son profit optimal tout en absorbant la technologie nouvelle avec le niveau prédéterminé de qualité de diffusion. Le modèle sert à poser les termes du problème de diffusion. Les conclusions sont intéressantes pour ce qui concerne la stratégie des gouvernements des PVD. Ces derniers doivent sélectionner les firmes étrangères qu'il convient d'attirer en choisissant celles qui offrent le maximum de chances de diffusion.