thesis

L'accélerateur financier : fondements théoriques et vérifications empiriques

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Orléans

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Cette these tente d'evaluer la pertinence theorique et empirique du phenomene << d'accelerateur financier >>. Les interrogations concernant l'amplitude des cycles economiques ne sont pas nouvelles : leur explication par la theorie standard est, a bien des egards, peu satisfaisante. L'existence d'asymetries d'information permet de renouveler l'approche des cycles. En particulier, il est possible quela facilite a obtenir un financement depende de la solvabilite financiere (de la richesse nette) de l'emprunteur : quand la richesse nette de l'emprunteur est elevee, il peut se financer sans difficulte. Or cette richesse nette depend en grande partie de l'evolution de la conjoncture : en periode de recession, elle a tendance a diminuer, ce qui a pour consequence de durcir les conditions de financement de l'emprunteur. Apres avoir presente les origines et les principaux resultats de cette theorie, notre these revient sur le role des banques, et la maniere dont elles peuvent attenuer, ou aggraver, les effets d'amplification des cycles. Nous presentons ensuite un modele original, qui essaie d'enrichir l'analyse theorique du phenomene, en conferant a la richesse nette (au sens de garantie), un caractere aleatoire. Ce caractere aleatoire peut avoir deux consequences : les firmes peuvent avoir du mal a trouver un financement, meme si elles detiennent des projets << sains >> ; et les banques peuvent, en ne s'interessant qu'a la garantie fournie par les firmes, se croire mieux couvertes contre le risque qu'elles ne le sont en realite. Dans un deuxieme temps, nous testons la validite empirique de ce phenomene dans le cas francais. Le dernier cycle que la france a connu, en particulier la recession de 1993, a eu une ampleur surprenante. Il est possible que l'accelerateur financier en soit en partie responsable. Pour verifier ce point, nous utilisons un echantillon de plus de 900 entreprises francaises. Nous pouvons ainsi tester le poids des contraintes financieres dans les fonctions d'investissement et de stockage des firmes. Il semble bien que des contraintes aient existe en 1993 : les variables financieres ont apparemment eu un effet significatif sur les decisions reelles des firmes.