thesis

Essais sur l'architecture des systèmes financiers : analyse théorique et empirique du partage entre banque et marché

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Orléans

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Cette thèse propose une réflexion théorique et empirique sur le partage des systèmes financiers entre banque et marche. L’approche microéconomique nous permet d'analyser de manière précise la nature et la forme des relations qui s'établissent entre les entreprises et ces deux sources de financement. D’une part, banque et marché rendent des services différents aux entreprises, notamment en ce qui concerne l'exercice de péréquations tarifaires inter temporelles. En internalisant sa rente informationnelle, la banque prête à des firmes dont le faible revenu à court terme empêche par ailleurs tout financement de marche. Considérant que le fait de n'être rentable qu'à long terme caractérise bien les projets innovants, on établit une hiérarchie de financement originale. Les firmes traditionnelles vont sur le marché. Les firmes << moyennement innovantes >> préfèrent la banque. Les plus innovantes ont un revenu de court terme si faible que ni le marché ni la banque ne peuvent les financer. Nos tests empiriques montrent bien que les entreprises peu innovantes recourent davantage à la dette de marché et ont plus de relations bancaires que les autres. On constate aussi un impact positif de la taille et de l’âge de la firme sur ces deux variables expliquées, ainsi qu'un effet non linéaire de la qualité du projet et du cout de liquidation. D’autre part, l'intensification de la concurrence exercée par les marchés ou par le secteur bancaire réduit la capacité de la banque à opérer les péréquations. Ce problème peut cependant être résolu par un financement de type capital-risque : en effet, les contrats d'actions facilitent l'engagement auprès des firmes et, donc, l'exercice des péréquations inter temporelles. Nos estimations empiriques indiquent qu'avec la dérèglementation du système financier français, le recours à la dette bancaire a bel et bien alourdi la contrainte financière des firmes dont le caractère << moyennement >> innovant justifie pourtant un attachement à l'intermédiation