Déficits budgétaires, déficits externes et formation du capital : l’exemple des pays de l'UMOA et de l'OCDE
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OrléansDisciplines:
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Abstract EN:
The new economic policy propounded in the 1970's by the new Cambridge school by inverting the standard assessment of Keynesian instruments of economic policy has given rise to a special interest mixed with of anxiety and serious controversies. We’ve studied this model which is in contrast with the Mundell-Fleming canonical model in which the role of the international capital mobility and the different methods of the budget financing have been emphasized. The theoretical results of these models have been empirically invalidated for France and the United States of America by the recent works of Marois-Girardin (1987). The econometric application of these models to the W. A. M. U. And O. E. C. D. Countries hasn't given the same conclusions. With granger's causality (1969) and Engle-Granger (1987) cointegration tests, we concluded that the Keynesian theory is proved in France, Germany and USA. , but not in Japan. The ncs model has been confirmed in France, USA and Japan, but not in Germany. The feedback relation is proved in France and USA the utility of these conclusions is to orientate the economic policy more efficiently. The capital mobility tests realized in this framework confirm the Feldstein-Horioka (1980) conclusions for these countries and the J. Sachs (1981) conclusions, except the USA in this case. The relation between capital formation and budget deficits is unconvincing. On the other hand, the double deficit causes capital formation in the countries. In the wamu's countries, the results are very poor through lack of statistic data. The results obtained are generally not significant. It is careful to conclude economically. It shows that these countries are heavily run into debt and their capital formation is dramatically burdened by the external savings.
Abstract FR:
La nouvelle politique économique proposée dans les années soixante dix par la nouvelle école de Cambridge en inversant le rôle traditionnel des instruments keynésiens de politique économique a suscité un intérêt particulier mêlé d'inquiétude et de vives polémiques. Nous avons étudié ce modèle qui prend le contrepied du modèle canonique de Mundell-Fleming où sont mis en évidence le rôle de la mobilité internationale des capitaux et les différents modes de financement budgétaire. Les résultats théoriques de ces modèles ont été empiriquement invalidés pour la France et les Etats-Unis par les récents travaux de Marois-Girardin (1987). L’application économétrique de ces modèles aux pays de l'UMOA et de l'OCDE n'a pas donné les mêmes conclusions. Par les techniques de causalité au sens de Granger (1969) et les tests de co-integration (Engle-Granger (1987) nous avons conclu que la théorie keynésienne est vérifiée en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, sauf au japon. Le modèle de la nec est lui, validé en France, aux Etats-Unis et au japon, mais réfuté en Allemagne. La relation de "feedback" est ainsi verifiée en France et aux Etats-Unis. L’utilité de ces conclusions est d'orienter plus efficacement la politique économique. Les tests de mobilité du capital réalisés dans ce cadre confirment les conclusions de Feldstein-Horioka (1980) pour ces pays et celles de J. Sachs (1981) hormis les Etats-Unis. La relation entre formation du capital et déficits budgétaires n'est pas assez probante. Par contre, le double déficit "cause" la formation du capital dans ces pays. Quant a l'UMOA, les résultats obtenus sont très pauvres a cause du manque de données. Ceux qui sont retenus ne sont pas en général significatifs. Il est donc délicat de conclure économiquement. Il ressort que ces pays sont lourdement endettés et que leur formation du capital est dangereusement hypothéquée par l'épargne extérieure.