thesis

Essai d'analyse anthropologique comparative de trois territoires urbains : (la cité F. Schneider à Paris, la cité des Fouilleuses à Rueil-Malmaison, le quartier de Cergy-Saint-Christophe)

Defense date:

Jan. 1, 1991

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Institution:

Paris 5

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Based on three investigations "on ground", in framework of offices orders, between 1986 and 1989, a comparative work has been done with the followings dimensions : town-planning, sociological and anthropological. It concerns the social block "f. Schneider" (360 flats, 730 residents), "les fouilleuses" (900 flats, 2640 residents) and a district of Cergy-Pontoise : "Cergy-St-Christophe" (5 000 flats and houses, 12 000 residents in 1986). Every time, we have tried to identify what was specific and what was common at each respective unity. The specifics elements (architecture, urbans equipements, locals circumstances) have a light determination on social life, opposite to the observed common patterns : poverty, racism, social loneliness, idleness of young people. . . . These terms must not mask social complexity observed in each locality. As a matter of fact to determine an univocal image would be a glaring blunder simplification. This work "on ground" obliged us to interrogate about judiciousness of some terms used today as "ethnic group", "ghetto", "identity". . . The seem a bad application to explain social situation of France. Anthropology allows a good deciphering of these notions

Abstract FR:

A partir de 3 enquêtes de terrain effectuées dans le cadre de commandes officielles de 1986 à 1989, nous avons réalisé un travail comparatif selon les approches suivantes : urbanistique, sociologique et anthropologique de 3 "quartiers-cites" localises en région parisienne. Il s'agit de la cite F. Schneider (360 logements, 730 habitants), de la cite des fouilleuses (900 logements, 2640 habitants) et du quartier de Cergy-st-Christophe (12 000 habitants et 5000 logements vers 1986). A chaque fois, nous avons tenté d'identifier ce qui était spécifique et ce qui était commun à nos ensembles respectifs. Les éléments spécifiques (architecture, équipements, aspect conjoncturel) restent mineures au regard des traits communs observes : isolement social, désœuvrement de jeunes, racisme, vandalisme et pauvreté. Ces termes ne doivent pas occulter de la complexité sociale observée sur place. En effet, fixer une image univoque pour chaque quartier et même chaque habitant rencontre serait une simplification grossière. Ce travail de terrain nous a ainsi amené à nous interroger sur la pertinence de notions utilisées aujourd'hui : "ethnie", "identité" se révèlent fort peu opérant pour caractériser la situation sociale en France. L’anthropologie permet le décryptage de ces notions.