thesis

Dynamique de croissance, environnement technologique et accumulation en Asie : le rôle de l'éducation : Doctorat de Sciences économiques

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

En s'attachant à évaluer les effets de l'éducation, la démarche orthodoxe appréhende d'emblée l'accumulation du capital humain et le progrès technique comme deux sources distinctes de la croissance. La question soulevée s'établit dès lors sur l'enjeu d'une telle distinction pour une caractérisation de la croissance des économies asiatiques. Il s'agit de légitimer une voie alternative de recherche axée sur la complémentarité de l'éducation et du progrès technique, en concevant le stock d'éducation comme une condition nécessaire à la mise en œuvre et à la diffusion du progrès technique. A cet égard, le cadre théorique kaldorien est exploré par le biais d'un schéma de croissance cumulative en économie ouverte. Ce dernier est validé empiriquement par l'estimation d'une corrélation forte et positive entre l'évolution de la productivité du travail et celle de la production, d'une part, et l'expansion des exportations et celle de la production, d'autre part. De plus, la procédure de Granger nous permet d'accepter l'hypothèse d'une causalité bidirectionnelle entre la croissance de la productivité et celle de la production, soutenant le caractère endogène et cumulatif de la croissance dans la zone asiatique. Dès lors, le rôle de l'éducation est envisagé dans la démarche kaldorienne, par l'introduction d'un effet traditionnel de rattrapage. Ce dernier est alors spécifié par l'ampleur du retard technologique et par l'existence préalable d'une aptitude technologique nationale, approchée par l'éducation. La vérification économétrique d'une telle spécification conduit à conclure que les économies " en retard " sont susceptibles de réduire cet écart sous les conditions que leurs aptitudes technologiques soient suffisantes pour assimiler la nouvelle technique disponible et que leur distance technologique soit faible ou " intermédiaire ". Le processus de rattrapage n'est donc plus garanti. Nous proposons ainsi un modèle de croissance cumulative étendu aux effets de l'éducation et à la thèse du rattrapage, inspiré des enrichissements récents apportés en la matière. Ce modèle autorise l'existence de forces cumulatives et de rattrapage dont le résultat, en termes de convergence ou de divergence des niveaux de productivités, dépendra de l'interaction de ces forces et de leur pouvoir respectif. . .