Par-delà la vie de voisinage : le pauvre de Brazzaville et l'existence
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The study started from one these fields such as the neighborhood, the ethnological method of which are convenient to in the city. It sought to bring about a discussion on Oscar Lewis print of view that poverty "is provided with a structure, a rationalization and self-defense system without which the poor could never survive" (the children of Sanchez, Oscar Lewis publishers, 1961). This study, when observing the life of neighborhood of the poor in Brazzaville, emits the conviction that Oscar Lewis was right. But it finally concluded something else that the source of life is human, not cultural, so human beings cannot let it disappear. As this study develops this view, it shows to all inquirers in Brazzaville the prejudice they bring too much. It shows that the life of neighborhood does not comprise in popular quarters of Brazzaville the poverty that suggests its lack of interest by researchers. Ville the poverty that suggests its lack of interest by researchers. The life of neighborhood is here a total reality: everything that fundamentally characterizes the poor in Brazzaville, his link to the city, space, human beings, money, politics, death, feast, tradition, modernity, in one word to the existence in the city.
Abstract FR:
L’étude est partie d'un de ces terrains dont s'accommode fort bien la méthode ethnologique dans la ville, le voisinage. Elle a voulu mettre à la discussion la thèse d'Oscar Lewis : la pauvreté "est douée d'une structure, d'un système de rationalisation et d'autodéfense sans lesquels les pauvres ne pourraient guère survivre " (les enfants de Sanchez, Paris, Gallimard, 1963, p. 29). Elle a cru, en observant la vie de voisinage du pauvre de Brazzaville, donner raison à Oscar Lewis. Elle a finalement conclu à autre chose: la source de la vie est humaine et non pas culturelle, elle est simplement dans le refus de mourir. Dans le même temps qu'elle développe cette thèse, l'étude montre à tous ceux qui enquêtent dans Brazzaville le tort qu'ils font à la recherche en ne prenant pas le courage de sortir des sentiers battus. Elle montre que la vie de voisinage n'a pas dans les Brazzaville populaires la pauvreté que suggère son désintérêt par les chercheurs. La vie de voisinage est ici une réalité totale: tout ce qui caractérise fondamentalement le pauvre de Brazzaville, le rapport à la ville, à l'espace, aux humains, à l'argent, à la politique, à la mort, à la fête, à la tradition, à la modernité, à l'existence dans la ville pour tout dire, s'y trouve condense.