Bank Risk Taking and Prudential Regulation : an Analysis of Impacts of Risk Sensitive Regulatory Capital Requirements on Bank Risk
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I aim at studying internal mechanisms the Basel regulation induces on bank’s risk taking, particularly impacts of risk sensitive requirements. Actually regulation consists in a capital to asset ratio but also in a regulatory framework structuring its functioning. In a first part I concentrate on the structure. Interactions from risk sensitivity, technicality and delegation to banks of inputs' assessment raise two new challenges. First the high technicality of the current framework, with missing guidance for its implementation, can mislead bank's decision. Second delegated-control and risk sensitivity create a dilemma for banks that encourage them to understate their risk level. Moreover, risk sensitive requirements do not impact the rationale to entail regulatory arbitrages via securitisation process. In a second part I focus on risk sensitive requirements. I define a framework with higher risk / higher returns assets where a risk taking behaviour consists in a choice of a riskier asset. The analysis concludes the risk sensitivity does not prevent from the emergence of risk taking behaviour. The IRB risk weight function displays marginal and cyclical variations that impact bank's optimal risk level. My main result is a pro-cyclical effect in terms of asset's risk level: as the business cycle improves, the bank can exploit the freeing of regulatory capital (regulatory bonus) to foster its value towards the financing of a riskier asset; reverse happens for recession where the regulatory penalty restricts bank's optimal asset's risk level. This pro-cyclical effect is due to the cyclical dependence of risk sensitive requirements.
Abstract FR:
J’étudie les mécanismes internes que la régulation de Bâle induit sur la prise de risque des banques, en particulier l’impact du ratio sensible au risque. La régulation se compose d’un ratio de capital et d’un cadre qui en assure le fonctionnement. La première partie porte sur le cadre. Les interactions entre la sensibilité au risque, la technicité et la délégation aux banques de l’estimation des inputs réglementaires posent deux nouveaux défis. En premier la technicité du cadre actuel peut induire en erreur les banques. En second le contrôle-délégué et la sensibilité au risque créent un dilemme incitant les banques à sous-estimer leur niveau de risque. Enfin la sensibilité au risque ne remet pas en cause l’intérêt de l’arbitrage réglementaire via la titrisation. La seconde partie se focalise sur le ratio sensible au risque. Je définis un cadre avec des actifs higher risk / higher returns, où le comportement de prise de risque consiste en un choix d’actif plus risqué. Je conclue que le ratio sensible au risque n’empêche pas un tel comportement. Ce ratio présente des variations marginales et cycliques qui altèrent le niveau de risque optimal de la banque. Le résultat principal est un effet pro-cyclique en termes de niveau de risque de l’actif : l’amélioration du cycle économique permet à la banque d’exploiter l’allégement de capital réglementaire (bonus réglementaire) pour accroitre sa valeur par le financement d’un actif plus risqué ; l’inverse se produit pendant une récession, la pénalité réglementaire restreint le niveau optimal de risque pour la banque. Cet effet est dû à la dépendance cyclique du ratio sensible au risque.