Water, trade & geography : three essays on the concept of virtual water
Institution:
Paris, Institut d'études politiquesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This dissertation is a contribution to the recent literature on the concept of virtual water. The concept stands as a metaphor for the water content of trade. Hence, this thesis is also a contribution to the academic topic of the factor content of trade and the evaluation of the determinants of its pattern. We look at how international trade responds to the uneven distribution of water supplies among countries. Through an empirical methodology we provide evidence that both water endowments and water productivities are significant determinants of international trade. It means that water-abundant countries will tend to export more of relatively water-intensive goods. Then, we show that virtual water flows are well explained by the canonical workhorse model of gravity. Theoretically first, we were able to derive a model that relates bilateral virtual water exports to each partner’s water endowments and to several countries’ water characteristics. Water idiosyncrasies and managerial habits stand as key-factors shaping virtual water flows. Most remarkably, we underline the idea that enhanced virtual water exports are significantly affected by regional trade integration and by the fact that country-pairs share a common river-basin. The concept of hyper-basin integrating this two-fold characteristic is further enhancing bilateral virtual water flows among nations. We also report that the more a country is water-dependent from foreign water resources, the less this country is exporting virtual water. But, this deterring factor of dependence maybe curbed through enhanced bilateral cooperation programs over the water resource.
Abstract FR:
Cette dissertation est une contribution à la littérature récente sur le concept d’eau virtuelle. Le concept est une métaphore du contenu en eau du commerce. Ainsi, cette thèse est également une contribution au sujet académique du contenu factoriel du commerce et de l’évaluation de ces déterminants. Par définition, l’eau virtuelle est la quantité d’eau nécessaire à la production d’un bien ou d’un service. Nous montrons que pour prendre en compte la totalité des effets de ce concept, il est important de s’intéresser à ses aspects commerciaux et d’établir des fondements théoriques solides avant toute mise en œuvre politique. Pour se faire, nous analysons la réaction des flux de commerce mondial à la distribution inégale des ressources en eau entre les pays. Grâce à une démarche empirique éprouvée nous apportons la preuve que nous seulement les dotations en eau mais également les différences de productivité de l’eau entre pays sont des déterminants significatifs de la direction et de l’intensité du commerce international. Ensuite, nous montrons que les flux d’eau virtuelle sont bien expliqués par le modèle canonique de gravité. Théoriquement d’une part, nous dérivons un modèle qui permet de montrer l’existence d’un lien de causalité entre les exportations bilatérales d’eau virtuelle et les dotations en eau des partenaires d’une part et une série de caractéristiques ayant trait à la façon dont l’eau est utilisée par les exportateurs. Les idiosyncrasies dans l’usage de l’eau telles que les habitudes de gestion et les caractéristiques climatiques et géographiques sont des facteurs-clé d’explication de la direction et de l’intensité des flux d’eau virtuelle.