thesis

Les déterminants du choix d'un régime de change dans les pays émergents

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Lyon 2

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

A la suite des crises des marchés émergents, les régimes de rattachement ont été incriminés. Il s'est dégagé un consensus selon lequel seules les solutions en coins constituent des régimes soutenables dans le nouvel environnement économique et financier caractérisé par la mobilité des capitaux. Cette thèse discute le bien-fondé de ce consensus. Une extension du modèle de Aizenman Hausmann (2001) permet de prendre en considération divers éléments du débat à savoir : la réactivité des prix aux variations du taux de change nominal, l'imperfection des marchés financiers et le fait que la dette soit libellée en monnaie étrangère. Le choix du régime de change optimal est formalisé dans une logique de détermination d'un indice d'intervention sur le marché. Il apparaît que le régime optimal est souvent une solution intermédiaire alors que les régimes extrêmes sont des cas particuliers. Des estimations Logit Multinomial sur un échantillon de 39 pays développés et en développement sur la période 1980-2001, confirment les principaux enseignements du modèle théorique. En particulier, par rapport à la flexibilité totale, la réactivité des prix augmente significativement la probabilité d'avoir un régime de change intermédiaire. La prédominance des chocs nominaux dans les pays développés indique bien que la flexibilité pure n'est pas une bonne solution. Le biais discrétionnaire agit positivement sur la probabilité d'occurrence d'un régime intermédiaire par rapport à la flexibilité totale. Enfin, un classement des régimes prédits par le modèle selon le critère de la dette domestique d'une part et de la profondeur des marchés financiers d'autre part, montre que plus le niveau de la dette augmente plus les pays optent pour plus de fixité et moins de flexibilité. Quant à la profondeur des marchés financiers, celle-ci est reliée négativement à la flexibilité du taux de change. Cependant, l'effet bilan dégagé au niveau du modèle théorique n'a pu être validé économétriquement