thesis

Villes du delta du Nil : identités citadines et émergence d'une région urbaine : Tanta, Mahalla et Mansura

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Paris, INALCO

Directors:

Abstract EN:

This research focuses on the main Nile Delta cities of Tantâ, Mahalla and Mansûra, with 500 000 inhabitants each. Its aim is both to widen the field of urban research in Egypt, centered on the capital Cairo and to challenge the traditional rural approach to a regional space. Secondary cities, which are involved at the local and national levels, play a major role in urban transition, which is well on the way in Egypt. The three guidelines of this study are : - To analyze urban growth processes which drastically change the traditional definition of the city and call for new notions such as agglomeration and metropolitan area. In Delta cities, surrounded with rich farmland, space constraint is high and processes of urban sprawl are combined with the densification of townscapes. However hard the State tries to limit this overflowing growth, it gradually tends to support new forms of urbanization. - To assert the urbanness of these cities, wedged between densely populated rural areas (3885 inhabitants/ml2) and a strong capital. Their remarkable town identifies are also epitomized through three characteristic features : the Al-Badawî pilgrimage in Tantâ, textile industry in Mahalla and the Nile in Mansûra. - To assume the emergence of Mesopolis, a conurbation around the three cities within a 15-mile range, as an intermediary between the two external axes framing the Delta namely Cairo-Alexandria and the Suez Canal cities. This Mesopolis renews the image of an area dominated by the metropolis.

Abstract FR:

Etudier les trois principales villes du Delta du Nil (Tantâ, Mahalla, Mansûra), agglomérations de 500 000 habitants, c'est à la fois élargir le champ de la recherche urbaine en Egypte, centré sur la capitale et renouveler l'approche, généralement rurale, d'un espace régional. A l'articulation du local et du national, les villes secondaires jouent un rôle majeur dans la transition urbaine, largement entamée en Egypte. Trois objectifs majeurs ont guidé cete recherche : - Analyser les dynamiques de la croissance urbaine, qui bouleversent la définition classique de la ville et imposent le recours à d'autres concepts, l'agglomération et l'aire métropolitaine. Dans les villes du Delta, entourées de riches terroirs agricoles, la contrainte spatiale est forte et les processus d'étalement se conjuguent avec la densification des paysages urbains. Souvent débordé par cette croissance qu'il s'efforce qu'il s'efforce de limiter, l'Etat est tenté de plus en plus de favoriser les nouvelles formes d'urbanisation. - Affirmer l'urbanité de ces trois cités, prises entre un milieu rural exceptionnellement dense (1500 habitants/km2) et une capitale très pesante. La force de leurs identités citadines se traduit aussi dans leur singularité, résumée par un trait caractéristique : le pélerinage d'al-Badawî à Tantâ, le textile à Mahalla et le Nil à Mansurâ. - Forger l'hypothèse de l'émergence autour des trois villes , voisines de 25 kilomètres, d'une région urbaine secondaire, la Mesopolis, intermédiaire entre les deux axes extérieurs qui charpentent le Delta, Le Caire-Alexandrie et les villes du Canal de Suez. Cette Mesopolis renouvelle l'image d'un espace dominé par sa métropole.