thesis

Les mots dans l'oeil : le discours du schizophrène et l'image de son corps : étiologie différentielle des dysmorphophobies

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Paris 7

Directors:

Abstract EN:

Classical theories of schizophrenia develope descriptive points of view and etiological hypotheses that often finish by the development of one unique mental illness, when these are not reduced to organic problems. Even Bleuler's conception of schizophrenia developes a theory of symptoms founded on associationist psychology but far from psychoanalysis by its inability to explain dissociative symtoms other than by a deficitary comprehension. The schizophrenic dissociative experience and the trouble of the image of the self seem to indicate an experience where the subject does not distinguish himself from the object from the moment of its constitution. The compensation of the impossible identification of the form in the mirror by language from a holophrase indicates a mechanism between language and the body in the schizophrenic structure other than a perceptive default. This mechanism is different than the processes that produce apparently produce the same dysmorphophobic symptoms in narcissical neuroses.

Abstract FR:

Les théorisations historiques de la schizophrénie développent des points de vue descriptifs et hypothèses étiologiques qui aboutissent souvent à la folie unique quand elles ne réduisent pas cette pathologie à un problème d'organicité. Même la conception bleulérienne de la schizophrénie développe une théorie des symptômes fondée sur la psychologie associationniste éloignée de la psychanlyse par son incapacité d'expliquer les symptômes de dissociation autrement que par une compréhension déficitaire. Or, l'expérience dissociative et les troubles de l'image de soi chez le schizophrène semblent témoigner d'une expérience où le sujet ne se distingue pas lui-même de l'objet à l'étape de constitution de celui-ci. La compensation par le langage à partir d'une holophrase de l'impossible identification à la forme du miroir met en évidence un mécanisme du rapport du langage au corps dans la structure schizophrénique autre qu'un défaut de perception. Ce mécanisme diffère des processus qui produisent a priori le même symptôme dysmorphophobique dans les névroses narcissiques.