Essais empiriques sur les interactions horizontales en termes de dépenses publiques
Institution:
Rennes 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This PhD extends the analysis of horizontal interactions to public spending. Traditionally, the literature has analyzed this topic with a strategic space limited to tax rates. The analysis of decentralization process (initiated in 1982) and competencies granted at each level of local governments lead us to retain welfare spending at the intermediate level of French local governments from 1992 to 2005. Econometric results show that horizontal interactions do exist and persist in a panel data framework allowing to reduce omitted variables bias with individuals and times fixed effects. These interactions appear through a mimicking behavior of local governments on their welfare spending with an elasticity equals to 0,11. Last, the econometric modeling developed on a spatial panel is used to test political yardstick competition. Theory predicts a decrease of magnitude of interactions when the decision maker is facing to favourable political context. Empirical investigations also validate horizontal interactions arising from electoral purposes with significant different strategic behaviors according to the political context.
Abstract FR:
Cette thèse étend l'examen des interactions horizontales aux dépenses publiques. La littérature existante réduit, en effet, l'espace des instruments stratégiques des entités locales au seul taux de taxe. Après examen du processus de décentralisation et des compétences afférentes à chaque échelon de collectivités territoriales, l'analyse retient les dépenses publiques d'action sociale des départements français sur la période 1992 à 2005. Les résultats économétriques confirment la présence d'interactions horizontales qui persistent sur données de panel, cadre minimisant les biais de variables omises présents en coupe transversale (via l'introduction d'effets fixes individuels et temporels). Ces interactions apparaissent au travers d'un comportement mimétique des départements sur leurs dépenses d'action sociale (en coupe transversale et sur données de panel l'élasticité est respectivement égale à 0,35 et 0,11). L'extension de l'estimation par le maximum de vraisemblance au cas des panels spatiaux permet enfin de tester l'existence d'une concurrence politique par comparaison. La théorie prédit une diminution de l'ampleur des interactions horizontales lorsque le décideur local fait face à un contexte politique « favorable ». L'examen empirique valide également l'existence de telles interactions basées sur des considérations électorales avec des coefficients d'interaction qui diffèrent significativement selon le contexte politique.