Intégration économique et monétaire : théories et application à l'Europe
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La première partie de cette thèse est consacrée à l'analyse des effets d'une intégration accrue sur le degré d'asymétrie entre les pays européens. Le premier chapitre constitue une revue de la littérature empirique sur le degré d'asymétrie des chocs. A l'issue de cette revue, il s'avère difficile de conclure si l'UEM est souhaitable ou non au regard du degré d'asymétrie des chocs. Tant que le processus d'intégration est en cours, il s'avère difficile d'obtenir une mesure structurelle de l'asymétrie des chocs. Le second chapitre souligne, à l'aide d'un modèle théorique, les problèmes de mesures de l'asymétrie des chocs dans un contexte d'intégration croissante. Nous montrons que le degré d'asymétrie des réponses des économies dépend du niveau de spécialisation des pays. Le troisième chapitre constitue une étude empirique de la relation entre nature des échanges commerciaux et degré de synchronisation des cycles. Nous trouvons que les échanges commerciaux de type intra-branche contribuent à la synchronisation des cycles, de même qu'un régime de changes fixes. La seconde partie de cette thèse s'intéresse aux effets des politiques économiques sous des régimes institutionnels alternatifs. Le quatrième chapitre étudie le régime de change optimal dans un contexte de marchés financiers incomplets, avec actifs nominaux et agents hétérogènes. Nous montrons que, quelle soit la nature du risque présent dans l'économie, le régime de changes fixes est dominé par le régime de changes flexibles. Le cinquième chapitre analyse la question de la coordination des politiques budgétaires infraeuropéennes sous le régime d'UEM en prenant en compte les réactions stratégiques de la BCE et des USA. Nous trouvons que tandis que la coordination de fait des politiques monétaires sous UEM est bénéfique, celle des politiques budgétaires n'est pas souhaitable.