La confession de pierre. Trajectoire d'une pericope evangelique
Institution:
Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The three synoptic recensions of peter's confession are based on a primitive apocalyptic-coloured account, which ends with the choice-saying presently reported in mt 16,18. It expresses a paschal faith tinged with the radicalism of a christian community close to its semitic origins and living in the expectation of the living god's son's advent, seeing peter as the tangible token of the reality of their hope. This primitive account probably retains the remembrance of peter's attitude during the galilean crisis of jesus' ministry. Its most reliable historical base lies nevertheless in the mention of kepha, the nickname given to the disciple. The choice-saying offers a new reading of it, focusing the aspects of solidity and stability usually linked to the term. Yet under the shock of peter's martyrdom, mark replaces the choice-saying by a gathering of jesus'words on the followership, preceded by the first annoucement of the passion. It is not certain that luke ignored the choice-saying. But a reading of the entire lukan corpus allows to see that peter is less the foundation-rock than the actor assuring the steady growth of god's people beyond the calls for conversion of the passion and the overture to the pagans. Matthew knew the primitive account and the markan recension of the confession's narrative. He widened the jesus' declaration with the mt 16,17 beatitude and the mt 16,19 saying of induction, thus creating an indoubted echo with mt 28, 18-20. The powers nowadays wielded in the ecclesiastic brotherhood in the name of the risen lord are then deeply rooted in the jesus'earthly ministry, through the relay of generations.
Abstract FR:
Decrire la politique du personnel sous-officier, c'est preciser les moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour selectionner, recruter, former, employer et gerer cette categorie de personnel afin de satisfaire les besoins des armees tout en assurant a chaque sous-officier, officier marinier ou gendarme la carriere la mieux adaptee a ses capacites. Son histoire semble prendre racine en 1635, date de l'entree de la frande de louis 13 et de richelieu dans la guerre de 30 ans. L'ampleur de celle-ci exige alors le recrutement d'armees permanentes. De cette epoque jusqu'en 1762, grace a le tellier et louvois, colbert et le blanc s'ebauche une politique du personnel bas officier en particulier au profit des archers de la marechaussee. Par ses ordonnances des 10 et 22 decembre 1762, choiseul inscrit dans les textes sa volonte de valoriser le corps des bas officiers. Cette dynamqieu s'estompe apres l'epopee imperiale car le pouvoir refuse aux sous-officiers de l'armee de terre un veritable statut qu'il accorde cependant aux officiers par la loi du 19 mai 1834 et aux officiers mariniers par le decret du 5 juin 1856. La loi du 27 juillet 1872 marque les premisses de l'instauration de la conscription universelle en france et l'obligation de disposer plus que jamais d'un encadrement de contact de qualite. Cette necessite s'accompagne de la preparation puis de la consolidation de garanties de carriere au profit des sous-officiers. Un etat leur est reconnu a tous a partir des prescriptions contenues dans la loi du 30 mars 1928. La derniere etape commence avec la publication de la loi du 13 juillet 1972 et des decrets portant statuts particuliers des corps de sous-officiers, officiers mariniers et gendarmes au sein de la collectivite militaire. C'est le temps de l'harmonisation. Le lien entre ces differentes phases est constitue par le role essentiel que tient dans la hierarchie militaire ce corps intermediaire. Pour repondre aux besoins. Quantitatifs, l'etat accorde a ses membres d'abord des avantages, c'est la periode 1635-1872;puis des garanties, c'est la phase 1872-1985.