thesis

Les théories contemporaines de l'entrepreneuriat et la performance macroéconomique : une perspective sur l'innovation et la distribution de la taille des firmes

Defense date:

Jan. 1, 2011

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

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Abstract FR:

Une tradition intellectuelle remontant à Schumpeter associe entrepreunariat et performance économique en faisant du premier le principal vecteur d'expression des activités d'innovation indispensables au second. Une de ses règles tacites en réserve l'exclusivité aux «individus» - sinon il ne s'agit plus d'entrepreunariat - et associe les stades «historiques» de leur expression à une abondante présence et/ou dynamisme de petites firmes. C'est la conception que Audretsch et Thurik - neuf décennies après les écrits théoriques de Schumpeter- mettent en œuvre pour illustrer l'impact positif de l'entrepreunariat sur la croissance. Cette restriction de l'entrepreunariat aux individus a été considérée comme central jusque dans la décennie quatre-vingt dix où sont apparues des approches impliquant tant le processus que l'exploitation des opportunités. Selon ces dernières, l'individu continue d'être un agent entrepreneurial mais est distinct du processus dans lequel il s'engage; il y a donc de la marge pour d'autres agents tels que les firmes. Nous la mettons alors en œuvre pour explorer de manière empirique et économétrique les relations qui sous-tendent entrepreunariat et performance, avec un intérêt spécifique pour la présence des firmes par catégories de tailles. Les résultats relativisent le rôle historique des petites firmes, établissant que les grandes prennent part au processus, posent de manière plus générale la question de la firme entrepreunariale, éliminant d'ores et déjà la taille comme une de ses caractéristiques évidentes. Nos données concernent les industries manufacturières des pays France, Etats-Unis, Danemark, Finlande, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne.