thesis

Les fusions et acquisitions des banques européennes dans le monde : caractéristiques, stratégies et performance

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Abstract EN:

During the last twenty years, the European banking industry has experienced considerable consolidation through mergers and acquisitions. Nonetheless, many empirical studies found that on average mergers and acquisitions (M&A) are far from having proved their economic and financial effectiveness. Consequently, one can question the real motives behind these operations and their effects on banking performance. After a detailed presentation defining the major features of M&A and the different strategies initiated by European banks, we investigate this important question for the future of European integration. To assess the performance, we consider two complementary approaches : an event study methodology (short-term) and a financial ratios analysis (long-term). Effects are analysed for the bidders, the targets and the combined entity. Three main conclusions are achieved. Firstly, on an aggregated basis, M&A of European banks have created value. So, both the manager-utility-maximization hypothesis and the hubris hypothesis must be rejected. Secondly, consistent with prior research, we find globally that the targets are the true “winners”. Finally, we identify several drivers explaining the success or the failure of these operations. This last result seems to indicate that the performance of M&A in European banking sector can be at least partly forecasted.

Abstract FR:

Au cours des vingt dernières années, l’Europe bancaire a été le témoin d’une vague sans précédent de fusions et acquisitions. Toutefois, les quelques rares tentatives qui ont été menées afin d’évaluer la performance de ces opérations font apparaître la fréquence des échecs et l’ambiguïté des informations fournies par les différentes approches utilisées. Après avoir présenté au sein d’une première partie leurs principales caractéristiques et mis en évidence les différentes stratégies menées par les grands acteurs, nous avons cherché dans une deuxième partie à en évaluer leur performance. A cet effet, deux méthodologies complémentaires ont été utilisées : une étude d’événements autour de la date d’annonce puis une analyse à long terme par les ratios financiers. Nos résultats font ressortir trois principales conclusions. Tout d’abord, nous obtenons que les fusions-acquisitions réalisées par les banques européennes ont globalement été créatrices de valeur. Ainsi, cela nous conduit à rejeter les hypothèses d’agence et d’hubris. A l’instar des travaux empiriques antérieurs, nous observons par ailleurs une asymétrie dans la répartition des gains au profit des cibles. Enfin, nous constatons que plusieurs déterminants sont susceptibles d’influencer la réussite versus l’échec de ces opérations. Dès lors, il semblerait que la performance des fusions-acquisitions bancaires soit donc, en partie, prévisible.